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La déportation massive des Haïtiens depuis la République Dominicaine continue de manière cruelle et humiliante. Des milliers de citoyens haïtiens sont systématiquement expulsés chaque semaine, abandonnés à leur sort sans la moindre assistance des autorités haïtiennes. Déposés à la frontière comme de simples marchandises, ces déportés sont laissés à eux-mêmes, sans aucune structure d’accueil adéquate. Ce manque de prise en charge démontre l’impuissance flagrante du gouvernement haïtien, dirigé par le Premier ministre Garry Conille, à répondre à cette crise humanitaire.
Alors que le peuple haïtien s’attend à des initiatives diplomatiques concrètes et à des mesures urgentes pour protéger ses compatriotes, la ministre des Affaires étrangères, Dominique Dupuy, se contente de discours grandiloquents et vindicatifs. Ses déclarations, souvent relayées par une presse acquise à sa cause, ne masquent plus son inaction. En l’absence de tout dialogue diplomatique sérieux avec les autorités dominicaines, les souffrances des migrants haïtiens semblent reléguées au second plan. Pourtant, la situation est critique, et le silence diplomatique de Mme Dupuy aggrave la crise.
Une diplomatie de surface
Il est déplorable de constater que, face à une crise d’une telle envergure, le ministère des Affaires étrangères d’Haïti semble davantage préoccupé par des stratégies de communication que par des résultats tangibles. Alors que le peuple attend des actions concrètes, Dominique Dupuy continue de haranguer la foule avec des discours sans suite. Pire, aucune négociation officielle ou initiative visant à entamer des pourparlers avec la République dominicaine n’est actuellement en cours. Dans ce contexte, l’absence d’une véritable diplomatie montre à quel point le gouvernement haïtien est déconnecté de la réalité sur le terrain.
La propagande aux frais du contribuable
Selon des sources bien informées, le Premier ministre Garry Conille et sa ministre des Affaires étrangères auraient attribué plusieurs centaines de millions de gourdes à des activités de propagande, détournant ainsi des fonds publics pour servir leurs intérêts personnels et politiques. Plutôt que de concentrer leurs efforts sur la recherche de solutions diplomatiques, ils semblent accorder la priorité à la promotion de leur image dans les médias.
Cette manœuvre s’accompagne d’un véritable déploiement d’attachés de presse et de « marchands de micro », mobilisés pour défendre Dominique Dupuy et minimiser ses échecs. Ces mêmes médias, grassement rémunérés, relaient des messages flatteurs à l’égard de la ministre, tentant de détourner l’attention du public de l’échec flagrant de la diplomatie haïtienne. Cette campagne de communication cherche surtout à justifier l’inaction et à discréditer ceux qui osent remettre en question la gestion calamiteuse du dossier des déportés haïtiens.
Le CPT face à une gestion désastreuse
Face à cette situation, le Conseil Présidentiel de Transition (CPT), dirigé par Leslie Voltaire, a entrepris des démarches pour exiger un remaniement ministériel, et la gestion de Dominique Dupuy est dans la ligne de mire. Cependant, au lieu d’assummer ses responsabilités et de reconnaître ses failles, le camp de la ministre préfère s’engager dans des stratégies de diversion. Plutôt que de faire face aux critiques, ils accusent le CPT de vouloir déstabiliser le gouvernement, alors que c’est la mauvaise gestion de la chancellerie qui est au cœur des débats.
Un échec diplomatique sans précédent
La gestion de la crise migratoire haïtienne, en particulier les déportations massives depuis la République dominicaine, est un échec diplomatique cuisant pour Dominique Dupuy. Les multiples rapports sur les conditions inhumaines dans lesquelles les déportés sont traités soulignent l’urgence d’une intervention diplomatique forte, que la ministre semble incapable de mener. Pendant ce temps, des milliers de familles haïtiennes continuent de souffrir, et la réponse du gouvernement est un silence assourdissant, ponctué seulement par des messages creux sur les réseaux sociaux.
Le remaniement : une nécessité pour sauver la diplomatie haïtienne
Il devient de plus en plus évident que la diplomatie haïtienne a besoin d’un véritable changement de cap. Le règlement demandé par le CPT n’est pas seulement une question de rivalité politique, mais une nécessité impérieuse pour redresser une situation qui échappe complètement au contrôle de l’actuel ministre des Affaires étrangères. Si Dominique Dupuy et Garry Conille veulent vraiment servir les intérêts du peuple haïtien, ils doivent cesser de jouer la carte de la propagande et se concentrer sur des actions diplomatiques réelles et efficaces.
En conclusion, la question de la révocation de Dominique Dupuy est désormais sur toutes les lèvres. Le temps des discours doit céder la place à celui des actes, car Haïti mérite une diplomatie à la hauteur des défis auxquels elle fait face. Honte à ses apatrides.
Rédaction Zantray News
