La défaite 3 à 0 d’Haïti contre le Honduras a déclenché une vague de réactions officielles. Leslie Voltaire et Alix Didier Fils-Aimé ont tous deux publié des messages de soutien à l’équipe sur les réseaux sociaux.
L’ancien président du Conseil présidentiel de transition, Leslie Voltaire, a écrit que la défaite faisait partie du parcours d’une nation qui apprend et progresse. Ses mots ont mis l’accent sur le courage des joueurs et l’unité nationale autour des Grenadiers.
Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a lui aussi félicité l’équipe pour sa combativité. Il a assuré que le gouvernement continuerait d’accompagner le sport, présenté comme un symbole d’unité et de fierté nationale.
Ces déclarations interviennent après des années de faible investissement dans les infrastructures sportives. Les stades, les programmes de formation et l’encadrement technique n’ont pas bénéficié d’un soutien structuré et durable.
Cette absence de planification et de moyens se répercute directement sur le niveau de préparation des joueurs. Face à une équipe hondurienne mieux équipée et mieux encadrée, les faiblesses haïtiennes ont été flagrantes.
Les autorités politiques réagissent aujourd’hui publiquement, mais elles sont restées longtemps absentes dans le développement du sport national. Cette incohérence entre discours et action nourrit les critiques à l’égard de la gouvernance sportive du pays.
Rédaction : Zantray News Haïti