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Plus de 5 100 personnes ont été contraintes de fuir leurs foyers en raison des violences perpétrées par des gangs armés dans la commune de Petite-Rivière de l’Artibonite, selon un récent rapport de la Coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).
Face à l’insécurité croissante, 73 % des déplacés ont trouvé refuge chez des proches, tandis que 27 % se sont regroupés dans six camps pour déplacés situés dans la commune voisine de Marchand Dessalines.
Ce nouvel afflux porte à 92 000 le nombre total de personnes déplacées dans le département de l’Artibonite, toujours selon les données officielles. Ces mouvements massifs de population mettent à rude épreuve les capacités d’accueil locales et accentuent la pression sur les services humanitaires déjà insuffisants.
La situation reste extrêmement préoccupante, alors que les violences armées continuent de déstabiliser cette région agricole cruciale du pays.
Mozard Lombard,
mozardolombardo@gmail.com
