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Samedi dernier, l’opération menée à Village de Dieu a mis en lumière une problématique cruciale dans la lutte contre l’insécurité qui frappe Haïti : l’absence de drones kamikazes, pourtant essentiels pour mener des frappes précises contre les positions des gangs. L’usage de ces engins explosifs, qui permettrait de frapper directement les cibles, est entravé par leur gestion centralisée, une situation qui soulève de nombreuses questions sur la stratégie de sécurité du pays.
Les drones kamikazes, qui devraient être un outil clé dans la guerre contre les groupes armés, ne sont pas sous le contrôle direct de la Police Nationale d’Haïti (PNH) ni des Forces Armées d’Haïti (FADH). Leur gestion est assurée par une structure rendant directement compte à la Primature. Cette centralisation des ressources limite leur déploiement sur le terrain, en particulier dans des zones aussi sensibles que Village de Dieu, où la présence des gangs rend toute intervention plus complexe et risquée.
Ce modèle de gestion soulève d’importantes interrogations sur l’efficacité de la coordination des forces de sécurité en Haïti. L’incapacité à déployer rapidement des drones kamikazes dans des zones stratégiques pourrait bien avoir un impact sur la réussite de futures opérations contre les gangs. Dans un contexte où chaque minute compte, la lenteur administrative et la centralisation des moyens militaires deviennent des obstacles majeurs à la lutte contre l’insécurité.
La question qui se pose désormais est de savoir comment réorganiser ces ressources pour permettre une réponse plus agile et plus efficace face à la menace grandissante des gangs. Les autorités haïtiennes doivent impérativement revoir cette gestion pour optimiser l’usage des drones kamikazes et renforcer ainsi les capacités de riposte sur le terrain. L’absence de ces engins lors de l’opération de samedi dernier pourrait être perçue comme une occasion manquée dans un combat déjà difficile contre des groupes criminels bien armés et organisés.
Rédaction Zantray News
