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Une reconnaissance à distance
Depuis Genève, où il est en déplacement officiel, le ministre de la Santé Publique et de la Population, Sinal Bertrand, a tenu à saluer la visite du président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), Lesly Voltaire, à l’hôpital universitaire La Paix à Delmas 33. Une initiative qui, selon lui, reflète l’engagement du CPT à soutenir le secteur de la santé en Haïti.
L’hôpital La Paix : Un pilier en pleine crise
Dans une capitale en proie à une instabilité sécuritaire croissante
L’hôpital La Paix demeure l’un des rares établissements hospitaliers universitaires publics à fonctionner sans interruption. Un rôle stratégique qui justifie, selon le ministre Sinal, une attention particulière de la part du gouvernement et du CPT. Conscient des défis auxquels fait face ce centre de référence, il annonce l’attribution imminente de moyens supplémentaires pour renforcer la continuité des soins et la qualité des services offerts.
Des solutions pour l’hôpital général
Si l’hôpital La Paix résiste aux turbulences, d’autres infrastructures souffrent de conditions précaires. C’est le cas de l’hôpital général, dont la réouverture reste un enjeu majeur. Face à cette situation, l’ami juste Sinal Bertrand se veut rassurant : « Nous explorons plusieurs pistes pour garantir le maintien des services de santé essentiels dans l’attente d’une reprise complète des activités. »
Un engagement politique pour la santé publique
Au-delà d’un simple déplacement, la visite de Lesly Voltaire s’inscrit dans une démarche plus large de consolidation des liens entre le CPT et les autorités sanitaires. Un signal fort adressé aux professionnels de santé et à la population haïtienne, témoignant de la volonté des instances de transition de faire de la santé une priorité, malgré les défis colossaux du moment.
Un pas de plus, mais encore du chemin à faire…
Si cette initiative marque une avancée dans la reconnaissance des enjeux du secteur médical, elle soulève aussi des attentes. La résilience des infrastructures sanitaires haïtiennes ne pourra être garantie sans une politique durable et des investissements conséquents. L’attention portée à l’hôpital La Paix sera-t-elle le premier jalon d’une refonte plus globale du système de santé ?
Rédaction : Zantray News