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La présidente du Honduras, Xiomara Castro, a vivement réagi aux menaces de déportations massives de migrants honduriens des États-Unis, en lançant un ultimatum à Washington : si l’administration Trump persiste dans cette voie, elle pourrait fermer la base militaire américaine située sur le territoire hondurien.
Cette base, qui revêt une importance stratégique pour les États-Unis dans leur politique de défense en Amérique centrale, pourrait se voir mise en question par le gouvernement de Castro, qui justifie sa position par le fait que les migrants honduriens ont largement contribué à l’économie américaine et méritent, selon elle, un traitement plus digne et respectueux de leurs droits.
Dans un contexte régional tendu, où chaque pays semble prendre des mesures face à la situation migratoire, Haïti, pour sa part, semble plus en retrait. Tandis que les autorités haïtiennes restent pour l’instant silencieuses, de nombreux migrants haïtiens se retrouvent dans une détresse profonde, eux aussi menacés par des déportations massives.
Cette crise migratoire et les tensions diplomatiques qu’elle génère soulignent les enjeux humanitaires et géopolitiques qui secouent la région, mettant en lumière les difficultés auxquelles sont confrontées les populations migrantes.
Rédaction Zantray News