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Le Réseau National des Médias en Ligne (RENAMEL) exprime sa plus vive indignation après l’attaque brutale menée par des gangs armés contre l’Hôpital universitaire d’État d’Haïti (HUEH), plus connu sous le nom d’Hôpital général, le mardi 24 décembre 2024. Cette agression sanglante a fait trois (3) victimes, dont deux (2) journalistes et un (1) policier. En outre, près d’une dizaine de blessés ont été enregistrés à la suite de cet acte de violence.
Les deux journalistes tués, alors qu’ils étaient en plein exercice de leur métier, sont les nouvelles victimes d’un climat d’insécurité qui frappe violemment la profession. Le RENAMEL condamne fermement cet assassinat, qualifié d’acte ignoble, et appelle à la justice pour que les auteurs de ce crime soient rapidement identifiés et punis. L’assassinat de ces journalistes constitue une attaque directe contre la liberté de la presse en Haïti, un pilier essentiel de la démocratie.
L’attaque a également coûté la vie à un policier qui tentait de rétablir l’ordre dans une zone envahie par des bandits. Cet incident vient exacerber la situation sécuritaire déjà critique dans le pays, notamment dans les établissements de santé, qui deviennent eux aussi des cibles des groupes armés.
Le RENAMEL déplore cette escalade de violence et appelle les autorités haïtiennes à prendre des mesures urgentes pour stopper l’insécurité qui paralyse le pays et menace la vie des citoyens, en particulier celle des journalistes. Il souligne que de nombreux journalistes haïtiens vivent dans la peur quotidienne, confrontés à des menaces et intimidations qui entravent leur travail et portent atteinte à la liberté d’expression.
Dans ce contexte difficile, le RENAMEL lance également un appel à la communauté internationale pour qu’elle apporte son soutien à Haïti dans sa lutte contre le banditisme et pour la restauration de la sécurité et de l’ordre dans le pays.
Rédaction Zantray News