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Mirebalais, 22 avril 2025 – L’Hôpital Universitaire de Mirebalais (HUM), l’un des centres hospitaliers les plus importants du pays, a été contraint de fermer ses portes jusqu’à nouvel ordre. Une décision prise en urgence, alors qu’une attaque planifiée par des gangs armés visait à piller puis incendier l’établissement. Ce scénario catastrophe a été évité de justesse grâce à des informations confidentielles fournies par un service de renseignement étranger.
Selon des sources internes, c’est la communication préalable de ces données sensibles qui a permis à la direction de l’HUM d’alerter à temps les plus hautes autorités de l’État. Sans cette intervention cruciale, l’hôpital risquait de subir le même sort que d’autres infrastructures déjà détruites dans des zones sous tension.
Le plan d’attaque, savamment préparé, impliquait non seulement des bandes armées mais, selon certaines sources, aurait bénéficié de complicités à l’échelle départementale. Un fait troublant renforce cette hypothèse : alors même que l’opération avait été déjouée, un délégué départemental a relayé publiquement l’information selon laquelle l’hôpital aurait été incendié et pillé, sans avoir vérifié les faits.
« Tout semblait prêt pour la mise en scène d’une catastrophe, et certains communiquaient comme si l’irréparable avait déjà eu lieu », confie un cadre administratif de l’institution, visiblement bouleversé.
La fermeture de l’HUM, annoncée officiellement ce matin, provoque un choc à l’échelle nationale. Des centaines de patients sont désormais privés de soins, des opérations médicales suspendues, et un personnel sous tension.
Cet événement met une nouvelle fois en lumière la fragilité extrême du système de santé haïtien face à l’insécurité grandissante. Il rappelle aussi que des stratégies criminelles peuvent être contrecarrées, mais seulement si les autorités agissent vite, de manière coordonnée, et en toute transparence.
L’heure est grave. L’État haïtien se retrouve face à ses responsabilités : garantir la sécurité des institutions sanitaires, protéger le personnel médical, et surtout, assurer le droit fondamental à la santé pour chaque citoyen.
Rédaction : Zantray News
