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Les tensions entre le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et la Primature sont exacerbées par des malentendus diplomatiques et des accusations infondées. Contrairement aux rumeurs, Leslie Voltaire n’est pas pro-République Dominicaine, et les critiques sur Dominique Dupuy ne concernent pas ses positions sur les déportations d’Haïtiens. Les frictions réelles sont liées aux incidents diplomatiques à l’ONU, où Voltaire a été exclu de certaines réunions. La division actuelle entre le CPT et la Primature doit être résolue pour se concentrer sur la sécurité, une priorité cruciale pour le pays.
Le Premier ministre Garry Conille refuse toute remise en question de son cabinet et s’oppose fermement à un remaniement, justifiant cette position par la nécessité de respecter la Constitution et l’accord du 3 avril 2024. Cette attitude est perçue comme un refus de coopérer avec le Conseil Présidentiel de Transition (CPT), ce qui pourrait provoquer une crise institutionnelle. Malgré les critiques concernant la gestion de Dominique Dupuy, en particulier ses échecs diplomatiques, Conille continue de soutenir sa ministre, aggravant ainsi les tensions au sein de l’exécutif.
Au cœur de la crise, Dominique Dupuy est accusée de privilégier sa visibilité personnelle sur les réseaux sociaux au détriment des enjeux diplomatiques réels. Elle a suscité des controverses en s’entourant de proches non qualifiés et propagandistes affamés pour des postes diplomatiques, tandis que les diplomates chevronnés, les cadres expérimentés du MAE sont mis de côté. De plus, l’indiscrétion, les rumeurs, ainsi que les pratiques mafieuses et antidémocratiques de Ricarson Dorce, chef de cabinet de Dominique Dupuy, ont intensifié les tensions au sein du ministère et avec le CPT. Dorce est perçu comme un élément destructeur, aggravant l’instabilité institutionnelle par ses agissements.
La gestion de Dupuy, en particulier concernant les relations avec la République Dominicaine, a été fortement discutée. En effet, ses tentatives pour obtenir un soutien international face aux expulsions massives de migrants haïtiens n’ont abouti à aucun résultat concret. Ses apparitions publiques avec des fonctionnaires intermédiaires ont encore terni son image, donnant l’impression d’une diplomatie inefficace et sans direction claire.
Pour apaiser les tensions et éviter une aggravation de la crise politique, certains estiment que Conille devrait adopter une approche plus conciliante en suggérant à Dupuy de démissionner et trouver une solution diplomatique, comme lui offrir un poste à l’étranger. La situation actuelle nécessite une coopération étroite entre le Premier ministre et le CPT, car les querelles internes ne feront que retarder la sortie de crise pour Haïti.
Il est crucial que les deux branches de l’exécutif, la Primature et le CPT, travaillent main dans la main pour surmonter les défis sécuritaires et institutionnels que le pays traverse.
Rédaction : Zantray News