Le bureau de l’ex-député de Mirbalais, Abel Descollines, a diffusé un communiqué alarmant concernant la situation de plus en plus préoccupante dans le centre-ville de Mirbalais, où de nombreuses personnes sont confinées chez elles depuis trois à quatre jours, dans des conditions de vie de plus en plus précaires.
Selon le communiqué, les habitants du centre-ville se retrouvent sans eau, sans nourriture et sont sous la menace constante des gangs armés qui contrôlent plusieurs zones de la ville. Face à cette situation de crise, le bureau d’Abel Descollines dénonce l’inaction des autorités policières et demande des comptes aux responsables concernés, notamment la Direction Générale de la Police (DGP), la DDC et le commissariat local. En dépit de plusieurs appels lancés à ces instances pour intervenir, aucune mesure efficace n’a été prise jusqu’à présent.
Le bureau de l’ancien député exprime son regret que les efforts nécessaires pour libérer les zones contrôlées par les bandes armées n’aient pas encore été mis en œuvre. “Le centre-ville de Mirbalais, bien que plus petit que celui de Port-au-Prince, pourrait être libéré si les autorités et les forces de l’ordre unissaient leurs efforts”, insiste-t-il, soulignant la possibilité qu’une mobilisation renforcée de la police, en collaboration avec les groupes de résistance locaux, puisse permettre de reprendre le contrôle total de la ville.
Le communiqué souligne également la solidarité des autres communes du Plateau Central qui ont ouvert leurs portes aux personnes fuyant la violence. Le bureau d’Abel Descollines tient à saluer ces initiatives d’accueil, tandis qu’il réaffirme son engagement à faire tout ce qui est en son pouvoir pour permettre aux habitants du centre-ville de Mirbalais de revenir en sécurité dans leurs foyers.
Dans un contexte où l’insécurité grandit et où l’État peine à intervenir, l’appel à l’action se fait de plus en plus pressant.
Rédaction Zantray News
