Le 20 septembre 2025, deux drones kamikazes ont frappé Simon Pelé pendant une fête organisée par un chef de gang. Selon le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), huit enfants et huit adultes ont été tués, sans qu’aucun chef de gang ne soit atteint.
Les frappes ont touché des zones où se trouvaient des civils, notamment des enfants venus recevoir des cadeaux. Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) a documenté les circonstances et les identités des victimes.
Parmi les enfants tués, six étaient des filles âgées de trois à douze ans. Leurs familles ont témoigné de leur présence innocente lors des festivités.
Les chefs de gangs comme Jimmy Cherizier, Jeff Larose et Wilson Joseph ont continué à se déplacer librement après les frappes. Aucun d’eux n’a été blessé ni inquiété par les drones.
Le RNDDH dénonce une stratégie de ciblage inefficace et dangereuse pour les civils. Il rappelle les obligations d’Haïti en matière de protection des enfants et de distinction entre civils et combattants.
L’organisation exige des réparations pour les familles endeuillées et une réforme du pilotage des drones. Elle appelle à une réponse sécuritaire fondée sur le respect des droits humains.
Rédaction : Zantray News Haïti
