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Le groupe des syndiqués et non-syndiqués de l’Office National d’Assurance-Vieillesse est devenu un véritable terrain de tensions politiques, où se croisent clivages, intrigues et intérêts personnels. Initialement pensé comme un espace d’échange constructif, il s’est transformé en un lieu marqué par la division, l’opportunisme et les luttes internes, fragilisant ainsi l’institution dans son ensemble.
Le groupe réunit des employés de toutes catégories, du personnel de soutien aux directeurs, dispersés dans les 22 bureaux de l’ONA à travers le pays. Cette diversité, qui pourrait être un atout majeur, semble au contraire alimenter des querelles internes, reflet des maux plus larges de la société haïtienne : exclusions, manipulation et conflits d’intérêts.
Pourquoi tant de haine et d’animosité ?
Dans un tel climat, les objectifs d’unité et de progrès de l’ONA semblent presque inaccessibles. Comme le souligne Allrich Nicolas, contrôleur administratif II et membre actif du Cartel de SOLUTION, des comportements d’opposition systématique sont trop fréquents, souvent au détriment du travail collectif. “Pourquoi permettre à des flatteurs et des opportunistes d’instrumentaliser ce groupe pour leurs propres intérêts ?” interroge-t-il. Pour lui, la priorité devrait être d’œuvrer pour le bien de l’institution et des assurés, et non de favoriser la division ou de privilégier les arrangements entre amis.
Le climat de méfiance et de destruction mutuelle au sein du SE-ONA menace d’entraver la transformation que l’ONA mérite. Dans ce contexte, l’initiative “ONA pou Pitit ONA“, qui appelle à un changement radical pour une institution plus forte et juste, semble compromise si ces logiques de destruction ne sont pas abandonnées.
Un appel à la réflexion et au changement
Allrich Nicolas lance un appel à ses collègues de tous horizons : “Il est temps de changer.” L’ONA a besoin d’un engagement sincère, dans un esprit de respect et de solidarité. L’énergie investie dans les divisions pourrait être mieux utilisée pour des projets innovants et bénéfiques pour tous.
Le temps est venu de faire un choix : celui de la construction collective plutôt que de la division. Seule une ONA unie, forte et juste pourra faire face aux défis futurs et offrir un service à la hauteur des attentes des assurés.
Rédaction Zantray News
