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La situation au sein du Conseil présidentiel de transition (CPT) reste dans l’impasse après le refus catégorique des trois conseillers-présidentiels impliqués dans l’affaire de la Banque Nationale de Crédit (BNC) de signer une proposition de résolution les écartant du CPT. Hier, ces conseillers – Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin – ont fermement rejeté la proposition, qualifiant une telle décision de “suicide politique”.
Ce matin, ces derniers devraient soumettre une contre-proposition au président du Conseil, Leslie Voltaire, qui pourrait bien avoir un impact majeur sur la suite des événements. Selon des sources proches des conseillers, cette contre-proposition s’articule autour de deux solutions : soit la reconnaissance de leur qualité de président dans le cadre du CPT, soit une “table rase” pour repartir de zéro.
Un conseiller, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a expliqué que la “table rase” envisagée impliquerait un retour aux secteurs pour une recomposition complète du Conseil. Cela signifierait, en clair, la caducité du Conseil tel qu’il est actuellement composé, avec des changements profonds dans sa structure.
Ce bras de fer politique survient après des tensions croissantes autour de la gestion de la BNC, et la situation semble désormais sans issue, à moins d’une décision ferme de la part de Leslie Voltaire. Le président du Conseil se retrouve dans une position délicate, et devrait prendre une position décisive dans les prochaines heures pour tenter de débloquer la situation.
Rédaction Zantray News
