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Les cellules de plusieurs commissariats haïtiens sont devenues de véritables foyers de maladies, selon un rapport alarmant publié par le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH). Le document dénonce une situation sanitaire critique dans ces lieux de détention, où des conditions insalubres et une surpopulation chronique exposent les détenus à des risques graves pour leur santé.
À Delmas 33 et à Pétion-Ville, des cas de grattelle ont été recensés, témoignant d’un manque criant d’hygiène. À Tabarre, c’est la tuberculose qui inquiète, tandis qu’au commissariat de Canapé-Vert, un détenu crache du sang depuis plusieurs mois sans recevoir aucun traitement. Le rapport mentionne également l’apparition de furoncles et d’infections vaginales dans les cellules du commissariat de Port-au-Prince.
Sans accès à des soins médicaux, les détenus vivent un véritable calvaire. Le RNDDH qualifie ces lieux de détention de “foyers de maladies” et alerte sur de graves violations des droits humains.
L’organisation appelle les autorités à agir en urgence pour garantir aux détenus des conditions de détention conformes aux normes sanitaires et aux droits fondamentaux.
Mozard Lombard,
mozardolombardo@gmail.com
