Entre malaise opportun et stratégie bien ficelée, l’ex-mairesse de l’Arcahaie semble avoir une nouvelle fois déjoué le système. Sous couvert de raisons médicales, elle obtient une autorisation temporaire de sortie qui suscite plus de doutes que de compassion.
Rosemila Petit Frère a reçu, ce mercredi 5 novembre, une autorisation temporaire de sortie afin de recevoir des soins médicaux.
Cette décision a été confirmée par le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Fritz Patterson Dorval.
La mesure intervient à la suite d’un malaise survenu la veille lors de son audition, obligeant l’ancienne mairesse de l’Arcahaie à interrompre la séance.
Cependant, plusieurs observateurs estiment que l’ex-mairesse a bien joué le scénario. Selon certaines sources proches du dossier, elle aurait feint un malaise, suivant les conseils de ses avocats, dans le but d’obtenir une liberté provisoire.
Une stratégie désormais classique dans les couloirs de la justice haïtienne, où les autorisations temporaires se transforment souvent en libertés sans limite.
« C’est un coup monté pour rabaisser la justice, encore une fois », commente un employé du Palais de Justice sous couvert d’anonymat.
Le commissaire Dorval, pour sa part, précise que l’autorisation accordée est strictement limitée aux soins requis, sans autre dérogation.
Il n’a toutefois pas indiqué la durée exacte de cette permission.
Des rumeurs évoquent un transfert possible vers Cuba, mais aucune confirmation officielle n’a été donnée.
Les autorités affirment que la priorité demeure la prise en charge médicale immédiate de Mme Petit Frère.
L’état de santé de l’ancienne élue reste sous observation, et les prochaines décisions dépendront de l’évolution de son évaluation médicale.
Au final, c’est la justice qui encaisse le malaise, pendant que la loi, elle, reste sous perfusion.
Rédaction : Zantray News Haïti