Les autorités dominicaines exigent une caution de cinquante millions de pesos pour chacune des quatre employées arrêtées dans l’affaire du meurtre de la fillette Stephora Anne-Mircie Joseph. Cette demande s’accompagne d’autres mesures judiciaires destinées à encadrer la procédure en cours.
Les procureurs sollicitent qu’une garantie économique soit fournie par l’intermédiaire d’une compagnie d’assurance. Ils réclament également des restrictions de déplacement empêchant les accusées de quitter le territoire sans autorisation.
Les quatre femmes concernées sont issues de la direction et de la coordination de l’Institut Leonardo Da Vinci. Elles ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête sur la mort de la fillette haïtienne lors d’une excursion, le 14 novembre.
Le ministère public demande aussi des présentations régulières devant les autorités compétentes. L’imposition de bracelets électroniques fait partie des mesures proposées dans le dossier.
L’enquête qualifie les faits d’homicide involontaire, conformément à l’article 319 du Code pénal dominicain. Le dossier inclut également des accusations d’abandon et de mauvais traitements envers mineurs, prévues par l’article 351-2.
Les enquêteurs évoquent aussi une violation des dispositions du Code pour la protection et les droits fondamentaux des enfants et adolescents. Les autorités affirment que ces éléments décrivent la conduite reprochée aux employées.
Le suivi du dossier est assuré par Wilson Camacho et Olga Diná Llaverías, représentants des unités spécialisées du ministère public en matière de poursuites et de protection des mineurs.
Les arrestations et les mesures demandées s’inscrivent dans la continuité de l’enquête ouverte après la mort de Stephora à Gurabo. Le processus judiciaire se poursuit, alors que les autorités dominicaines maintiennent les mesures sollicitées.
Rédaction: Zantray News Haïti