Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a demandé au Conseil présidentiel de transition (CPT) de fournir des informations précises sur la gestion des fonds alloués au référendum constitutionnel avorté. L’institution internationale souhaite une évaluation transparente des dépenses engagées.
La lettre, datée du 20 novembre, est adressée à Marie Elizabeth Régine Joseph Haddad, secrétaire générale du CPT. Elle concerne les sommes transférées au Volontariat pour le Développement d’Haïti (VDH) en vue de la mise en œuvre des activités préparatoires.
Selon la correspondance signée par Xavier Michon, les autorités haïtiennes doivent soumettre un rapport avant le 30 novembre. Cette échéance constitue, pour le PNUD, une limite permettant de mieux suivre l’utilisation des ressources mises à disposition.
À ce jour, aucune documentation officielle n’a été partagée avec les partenaires du projet. Des sources proches de l’exécutif indiquent qu’aucune reddition de comptes n’a encore été établie.
Le référendum, dont le texte final avait été remis à la fin du mois d’août, a été interrompu de manière abrupte. Aucun communiqué public n’a précisé les raisons ayant conduit à l’abandon du processus.
Pour le PNUD, l’enjeu principal est de vérifier l’usage des fonds internationaux attribués à un projet non réalisé. La situation soulève également des interrogations sur la capacité du CPT à assurer une gestion administrative conforme aux engagements pris.
Rédaction: Zantray News Haïti