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Une allocation de près de 400 millions de gourdes pour l’organisation de la fête du drapeau cette année suscite une vague d’indignation à travers le pays. De nombreux citoyens, issus de divers secteurs, dénoncent ce qu’ils considèrent comme une manœuvre de plus du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) pour dilapider les fonds publics.
Pour ces citoyens, cette dépense contraste violemment avec la réalité du pays. L’insécurité continue de ravager plusieurs régions d’Haïti, les forces de l’ordre restent gravement sous-équipées, et des milliers de déplacés vivent dans des conditions de précarité extrême, livrés à eux-mêmes dans l’indifférence des autorités.
“Pendant que le peuple meurt de faim et vit dans la peur, les dirigeants trouvent le moyen de dépenser des centaines de millions dans des festivités”, déplore un résident de la capitale.
La colère monte alors que la population attend des réponses concrètes à la crise sécuritaire et humanitaire qui gangrène le pays. Pour beaucoup, cette dépense somptuaire révèle un profond décalage entre les priorités du pouvoir en place et les besoins urgents du peuple haïtien.
Mozard Lombard,
