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Au moins sept journalistes ont été blessés par balles ce mardi midi à Port-au-Prince, alors qu’ils se rendaient dans les locaux des hôpitaux « Général » et « Militaire ». L’attaque s’est produite dans les parages de l’Hôpital Général, situé entre les rues Monseigneur Guilloux et Saint-Honoré, un secteur pris en otage depuis février 2024 par des bandes armées de la coalition Viv ansanm.
Les journalistes étaient sur place pour préparer la réouverture imminente de l’Hôpital Général, un événement récemment annoncé par le Ministre de la Santé Publique et de la Population, le Dr Duckenson Lorthé Bléma. Cette réouverture, très attendue, a pour objectif de restaurer le plus grand centre hospitalier du pays, gravement affecté par la violence dans la capitale.
Les victimes de cette attaque ont été immédiatement prises en charge, mais les circonstances de l’attaque, ainsi que l’identité des assaillants, restent floues. La situation de sécurité à Port-au-Prince continue de se détériorer, avec des affrontements réguliers entre les autorités et les groupes armés, qui multiplient les actes de violence, notamment dans les zones stratégiques comme celle de l’Hôpital Général.
Cette tragédie soulève une nouvelle fois des questions sur la sécurité des journalistes et sur l’impact des groupes armés sur les services essentiels tels que les soins de santé, alors que le pays fait face à une crise humanitaire croissante.
Rédaction Zantray News