|
Getting your Trinity Audio player ready...
|
La gestion de la diplomatie haïtienne sous la direction du ministre des Affaires étrangères et des Cultes, Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste, suscite de plus en plus de vives inquiétudes et alimente une controverse grandissante. Face aux dérives constatées, une plainte collective doit être déposée auprès de l’ULCC afin de dénoncer des pratiques jugées désastreuses pour l’image et les intérêts de la République.
Il est impératif que des organisations nationales et internationales s’unissent pour mettre un terme aux abus du ministre et empêcher une dégradation irréversible de la diplomatie haïtienne.
Une diplomatie en crise
Depuis son entrée en fonction, Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste est accusé d’avoir mené une gestion opaque et chaotique du ministère, affaiblissant ainsi la position d’Haïti sur la scène internationale. Plusieurs voix s’élèvent contre des nominations controversées, un manque criant de coordination avec les missions diplomatiques et une centralisation excessive des décisions, souvent prises en contradiction avec les intérêts nationaux.
Les diplomates haïtiens en poste à l’étranger dénoncent une absence de directives claires et une rupture progressive des relations avec certains partenaires stratégiques. Ces dysfonctionnements ont contribué à la dégradation de l’image d’Haïti et à l’affaiblissement de sa voix dans les grandes instances internationales. Une action collective devient plus qu’urgente. En outre, alors que des retards systématiques sont enregistrés dans le paiement des salaires des diplomates, le ministre procède à des centaines de nominations dans la diplomatie.
L’ambassade d’Haïti au Panama : un refuge pour les corrompus et ?
L’ambassade d’Haïti au Panama est désormais perçue comme un El Dorado pour dissimuler certains corrompus et présumés criminels, y compris des individus ayant des liens avérés avec les gangs qui terrorisent Haïti. Cette mission diplomatique abrite notamment Marie Geneviève Louis-Jeune et l’ex-député Jean Tolbert Alexis, tous deux impliqués dans des affaires de corruption et de malversations.
Marie Geneviève Louis-Jeune : un parcours entaché de scandales
Marie Geneviève Louis-Jeune, actuellement en poste à l’ambassade du Panama, traîne pourtant un lourd passé judiciaire. Révoquée pour corruption grave et trafic d’êtres humains lorsqu’elle était en poste au consulat d’Haïti au Suriname, son dossier aurait été transmis à l’ULCC. Ancienne prisonnière pour vol et détournement de fonds, elle a néanmoins retrouvé un poste diplomatique de premier plan.
Jean Tolbert Alexis : accusé d’avoir fourni des armes à Chien Méchant
L’ancien député Jean Tolbert Alexis, en caval depuis avant même la chute du premier Ministee Ariel Henry, également affecté à l’ambassade du Panama, est accusé d’avoir fourni les premières armes au chef de gang Chien Méchant, qui l’a lui-même dénoncé publiquement. Rien ne dit s’il est coupable ou non, mais pourquoi ne pas faire la lumière sur ces accusations graves et établir la vérité ? D’autant plus qu’il a été sanctionné – à tort ou à raison – par la République dominicaine, où il représentait Haïti.
Malgré son implication présumée dans le financement et l’armement des gangs, il continue d’évoluer au sein du ministère des Affaires étrangères, bénéficiant d’un contrat diplomatique qui le protège de la justice haïtienne.
Un ministère gangrené par le favoritisme et la corruption
Le cas de Strauss Olivier ANACASSIS, fils de l’ancien sénateur Anacacis illustre également les dérives du système. Après avoir bénéficié d’une bourse d’études en agronomie et a présenté son mémoire de fin d’étude de licence sur les haricots ( pois) il a décidé de s’installer à Cuba, ne respectant pas son engagement de retour en Haïti. En guise de récompense, son père l’a parachuté ministre-conseiller à l’ambassade d’Haïti à Cuba. Est il un ambassadeur ajoint ou le futur ambassadeur à Cuba ?
Pendant ce temps, des diplomates de carrière compétents sont écartés au profit de nominations purement politiques et familiales.
Une diplomatie refuge pour les corrompus ?
Bref, Harvel Jean-Baptiste nomme des repris de justice et des inculpés à des postes diplomatiques clés. Cette diplomatie est devenue une cachette dorée pour les corrompus.
• Pourquoi l’ULCC détourne-t-elle les yeux sur ces nominations ?
• Pourquoi l’OMRH ne dit-elle rien sur le profil et les compétences des personnes nommées dans la diplomatie ?
- Que fait la Cour supérieure des comptes sur l’opportunité et la conformité des dépenses au MAE?
Vers une plainte collective et une enquête approfondie
Face à cette situation alarmante, une plainte collective doit impérativement être déposée auprès de l’ULCC afin d’exiger l’ouverture d’une enquête approfondie sur les pratiques du ministre Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste.
Les organisations de la société civile, les associations de diplomates et les instances internationales doivent se mobiliser pour dénoncer ces dérives inacceptables et exiger une réforme profonde du ministère des Affaires étrangères.
L’opinion publique et la communauté diplomatique attendent désormais des réponses claires et des mesures concrètes pour restaurer l’intégrité du ministère des Affaires étrangères. L’avenir de la diplomatie haïtienne est en jeu, et il est impératif que justice soit faite.
Rédaction : Zantray News
