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Aux Cayes, une pénurie alarmante de Dolutégravir 10 mg, un médicament antirétroviral essentiel pour le traitement des enfants vivant avec le VIH, affecte gravement la santé publique. Pierre Hugues Saint Jean, président de l’Association des Pharmaciens d’Haïti (APH), a souligné que cette situation est bien plus qu’un simple manque de médicament : elle entraîne des complications sanitaires majeures dans la région.
Le Dolutégravir, utilisé principalement pour les enfants infectés par le VIH, est crucial pour assurer un traitement efficace et prévenir les complications graves de la maladie. Son absence pourrait entraîner un recul important dans la lutte contre le VIH chez les jeunes, aggravant ainsi les risques sanitaires.
La crise est exacerbée par les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement, particulièrement à la suite de la fermeture soudaine du port et de l’aéroport de Port-au-Prince. Cette situation a non seulement retardé les livraisons de médicaments mais a également exacerbé les pénuries dans l’ensemble du pays.
Pierre Hugues Saint Jean a ajouté que ces blocages logistiques compliquent encore davantage l’acheminement de médicaments vers les provinces, où la situation est particulièrement tendue. Les routes bloquées ralentissent l’accès aux traitements nécessaires, aggravant ainsi une crise sanitaire déjà fragile.
Dans ce contexte, l’APH appelle à une intervention rapide pour rétablir les approvisionnements en médicaments vitaux et permettre aux populations vulnérables d’accéder aux traitements dont elles ont un besoin urgent. Les autorités sanitaires et les acteurs humanitaires sont appelés à prendre des mesures immédiates pour limiter les conséquences de cette pénurie qui menace de fragiliser davantage la santé publique en Haïti.
Rédaction Zantray News
