L’Office National d’Assurance-Vieillesse (ONA) traverse un moment charnière, et au cœur de cette transformation, deux forces s’imposent : le Plan de Développement de Carrière (PDC) et la détermination du Directeur général Ronald Bazile. Après le saccage des locaux du bureau central de Delmas 17, qui a réduit en cendres de nombreux dossiers personnels, le Conseil des sages de l’ONA, par la voix de Carlo Julien, appelle tous les employés à remplir urgemment le formulaire en ligne destiné à reconstituer les données indispensables. Un geste simple mais vital pour accélérer le processus du plan de développement de carrière dans une institution où certains cumulent injustement 10 à 20 ans de service sans promotion.
Dans son communiqué, le Conseil ne cache pas son optimisme : il promet des « surprises » pour ce mois de décembre et salue sans détour le rôle du Directeur général, décrit comme un véritable « Père Noël » pour le personnel — une image forte, révélatrice du climat d’espoir qui s’installe.
Cet espoir prend corps dans le PDC. Un employé, dans une déclaration brûlante d’enthousiasme, témoigne de sa satisfaction face aux résultats déjà visibles de ce plan. Il appelle ses collègues à maintenir la mobilisation, convaincu que « ONA Pou Pitit ONA » peut devenir un modèle durable pour les générations futures. Pour lui, le mérite revient en grande partie à Ronald Bazile, dont il salue le dévouement et l’engagement sans relâche envers la progression de l’institution.
Sur le front syndical, la dynamique est tout aussi déterminante. Le Bureau de Communication du CARTEL-21, dans une proposition diffusée par Allrich Nicolas, invite les syndicats SE-ONA, SYNOPONA et VTO à sceller un pacte stratégique avec le Conseil Présidentiel de Transition. L’objectif est clair : assurer l’unité, garantir la stabilité, renforcer la modernisation de l’ONA — et, dans ce cadre, reconduire légitimement pour quatre ans la direction de Ronald Bazile, considéré comme l’architecte du redressement en cours.
Cette reconnaissance trouve un écho puissant dans la prise de position du syndicaliste OCTAVIEN Edmond. Celui-ci salue ce qu’il qualifie de « tournant attendu » : la mise en œuvre effective du plan de développement de carrière initié par Bazile. Selon lui, ce dispositif met fin à l’ère opaque du parrainage et ouvre enfin les portes de la promotion à des employés bloqués depuis plus de vingt ans dans leur progression.
Au-delà des déclarations et des appels, un fait s’impose : l’ONA vit un moment de bascule. Entre reconstruction administrative, réforme interne et mobilisation collective, le PDC, sous la direction de Ronald Bazile, apparaît désormais comme le levier majeur d’un renouveau institutionnel que beaucoup attendaient depuis longtemps.
Mozard Lombard,
mozardolombardo@gmail.com
