Dans une déclaration vibrante et sans concession, le citoyen engagé et leader du parti politique MOUN 9, Patrick Alexis, tire la sonnette d’alarme : Haïti, selon lui, est victime d’un vaste complot, à la fois interne et externe, visant à maintenir le pays dans l’instabilité et la dépendance.
Revenant sur l’histoire de la première république noire indépendante, Alexis rappelle que depuis 1804, Haïti dérange l’ordre mondial établi. Mais au lieu de consolider son indépendance, la nation, dit-il, a été affaiblie de manière délibérée. « Le chaos semble organisé. L’instabilité est devenue chronique », déplore-t-il, soulignant la responsabilité partagée entre forces extérieures et complicités locales.
Selon Patrick Alexis, ce « complot à plusieurs têtes » se nourrit de divisions internes, d’intérêts étrangers, de trahisons et d’une élite politique corrompue. Il interpelle directement les citoyens : « Pourquoi retrouve-t-on presque toujours des Haïtiens dans les mécanismes de sabotage de la nation ? » s’interroge-t-il.
L’assassinat du président Jovenel Moïse, la mainmise de groupes armés sur des territoires entiers, la pauvreté chronique, et l’absence d’un État fort sont pour lui les symptômes d’un mal plus profond : l’effondrement de l’unité nationale.
Mais loin de se contenter d’un constat, Patrick Alexis appelle à une mobilisation populaire. Il prône la reconstruction d’une conscience nationale basée sur l’unité, le patriotisme, l’économie souveraine, et l’exigence de dirigeants responsables. « Il est temps de refuser d’être les pions d’un complot qui vise à faire disparaître notre nation », martèle-t-il.
Sa vision est claire : réhabiliter l’éducation, reconstruire un État fort et juste, et replacer l’intérêt national au-dessus des ambitions personnelles. « Déjouer le complot, c’est choisir enfin l’union, dans les faits, pas seulement dans les discours. »
Avec cette déclaration, Patrick Alexis ambitionne de réveiller la nation. « L’histoire ne pardonne pas l’indifférence. Et l’avenir ne se construit pas sur les ruines d’un peuple divisé », conclut-il.
Mozard Lombard,