Offensive contre les gangs armés : Le gouvernement d’Alix Didier Fils Aimé lance une opération au Bas-Delmas sans Rameau Normil

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Après une longue période d’inaction face aux violences des gangs, le gouvernement haïtien dirigé par le Premier ministre Alix Didier Fils Aimé annonce enfin une offensive d’envergure contre les groupes criminels, notamment dans le fief du tristement célèbre Djimmy Chérisier, alias Barbecue, leader de la coalition criminelle Viv Ansanm. Cette opération est lancée par le gouvernement en collaboration avec le Conseil Présidentiel de Transition (CPT), mais sans la présence du Directeur général de la Police Nationale d’Haïti (PNH), Rameau Normil, dont l’absence a interpellé de nombreux observateurs.

Le lancement de cette offensive intervient après un Conseil des ministres tenu ce vendredi, durant lequel Rameau Normil a fait défaut. Une question demeure alors : le gouvernement a-t-il écarté le DG de la PNH des opérations ? Bien que le silence règne sur ce sujet, la Primature a tenu à rassurer la population par un communiqué clair, déclarant que la PNH était désormais “passée à l’offensive contre les gangs armés”.

Selon les informations disponibles, cette opération a déjà donné des résultats tangibles, en moins de 48 heures, avec plusieurs bandits neutralisés dans la zone de Bas-Delmas, qui est depuis longtemps un bastion des gangs. Les forces de sécurité ont été pleinement mobilisées et une permanence a été décrétée pour assurer la stabilité et renforcer l’action sécuritaire sur le terrain.

Le gouvernement, dans son message, a insisté sur le fait qu’il ne céderait pas face à la terreur des gangs, appelant à la solidarité du peuple haïtien dans ce moment difficile. “Haïti reprendra son destin en main”, a affirmé le communiqué, dans une tentative de redonner espoir à une population épuisée par des mois de violences.

L’offensive, si elle se poursuit avec succès, pourrait marquer un tournant dans la lutte contre les gangs en Haïti, mais l’absence de Rameau Normil à la tête de la PNH soulève des interrogations sur la coordination des forces de sécurité et la gestion de cette crise. Reste à savoir si cette opération sera suffisante pour restaurer la paix durablement dans les zones sous contrôle des groupes criminels.

Mozard Lombard,

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