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Marie Yolène Gilles, représentante de la Fondation Je Klere, a exprimé son indignation ce vendredi sur les ondes d’une station de radio de la Capitale, revenant sur le massacre survenu à Pont Sondé. Elle a souligné que cet événement tragique n’était pas inévitable, mais le résultat d’une négligence manifeste des autorités face aux alertes répétées de la société civile.
Dans le cadre d’une enquête menée par sa fondation, Gilles a révélé un bilan partiel de ce carnage, faisant état d’au moins 100 morts. Elle a également remarqué que les changements apportés dans la région de l’Artibonite n’ont pas produit les résultats escomptés.
Madame Gilles a insisté sur la nécessité de renforcer les forces de l’ordre dans cette région et a demandé aux autorités d’identifier et d’arrêter les chefs de gangs responsables. Elle a dénoncé le groupe de résistance connu sous le nom de la Coalition, accusé de défendre des intérêts personnels sous le couvert de la sécurité.
Elle a également critiqué la gestion des ressources par la Police nationale d’Haïti (PNH), mettant en lumière des cas de corruption. Selon elle, plus d’une semaine après le massacre, aucune action concrète n’a été prise. Les blindés, censés assurer la sécurité, seraient engagés dans des activités commerciales au lieu de leur mission, ce qui témoigne d’une défaillance systémique.
Marie Yolène Gilles appelle les autorités à faire preuve de précaution pour éviter de telles tragédies à l’avenir. La Fondation Je Klere continuera de suivre la situation de près, déterminée à plaider pour les droits des citoyens de l’Artibonite.
Rédigé par Zantray News