Le week-end dernier, au moins 184 personnes ont perdu la vie à Port-au-Prince, la capitale haïtienne, dans un massacre orchestré par un chef de gang local. Selon les informations confirmées par le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Volker Turk, ce drame aurait été le fait de Mikanò, un chef de gang opérant à Wharf Jérémie, un quartier de la capitale.
Lors d’une conférence de presse ce lundi à Genève, M. Turk a précisé que ces meurtres ont été motivés par des accusations graves portées contre des habitants âgés de la zone. Le chef de gang, en effet, aurait ordonné cette tuerie après avoir accusé les victimes de pratiquer des rituels mystiques responsables de la maladie de son fils.
Cet événement tragique vient s’ajouter à la longue liste de violences qui défigurait Haïti depuis le début de l’année. Selon les Nations Unies, plus de 5 000 personnes ont déjà été tuées dans le pays depuis janvier 2024, dans un contexte de violence exacerbée lié à l’activité des gangs armés, qui contrôlent une grande partie du territoire haïtien.
La situation en Haïti, déjà préoccupante, continue de se détériorer, suscitant l’inquiétude de la communauté internationale. L’ONU appelle à une action urgente pour mettre fin à cette spirale de violences et protéger les civils dans le pays.
Rédaction Zantray News