Le conseiller-président Louis Gérald Gilles a annoncé que le Conseil électoral provisoire (CEP) poursuivra son calendrier électoral même après le départ du Conseil présidentiel de transition (CPT), prévu pour le 7 février. Il a précisé que les travaux du CEP ne seront pas suspendus et que l’avant-projet électoral est déjà en cours de mise en œuvre.
Ses déclarations, faites lors d’une visite aux locaux du CEP ce vendredi, viennent confirmer celles du président du Conseil électoral, Jacques Desrosiers, qui a indiqué que les élections ne pourront pas se tenir avant le 7 février 2026.
Une première journée de distribution de documents électoraux a eu lieu au siège du CEP, marquant le début concret de la prochaine phase. Le conseiller-président a pris part à cette opération afin de souligner l’importance de la planification.
Il a également insisté sur le fait qu’un changement à la tête de l’exécutif ne doit pas être synonyme de rupture dans le déroulement du scrutin. Selon Gilles, l’engagement du CPT à assurer la transition constitue une garantie institutionnelle.
La posture adoptée par Louis Gérald Gilles — inculpé par l’Unité de lutte contre la corruption — témoigne d’une volonté de limiter les effets perturbateurs liés à la relève administrative. En maintenant la feuille de route électorale ouverte, il espère prévenir tout blocage.
Le calendrier établi par l’accord du 3 avril prévoit explicitement le départ du CPT le 7 février, ce qui crée un repère fixe pour les acteurs politiques. Cette clarté permet d’offrir à la population un horizon stable pour les opérations à venir.
Les propos de Gilles démontrent que la transition ne s’arrête pas avec le départ du CPT, mais se prolonge avec la responsabilité des organes électoraux et, probablement, d’autres acteurs appelés à remplacer le CPT.
Rédaction : Zantray News Haïti