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L’organisation Médecins et Infirmiers d’Haïti (MIDHA) a fermement condamné l’assassinat du Dr Déborah Pierre, une urologue haïtienne, tuée dans l’après-midi du mardi 12 octobre 2024, devant sa clinique située à la rue Cameau, à Port-au-Prince. L’assassinat a été perpétré par des individus membres de la coalition criminelle Viv Ansanm, marquant une nouvelle tragédie dans un pays en proie à une crise sécuritaire de plus en plus violente.
Dans un communiqué publié après ce drame, MIDHA a exprimé sa révolte face à ce meurtre lâche et souligne l’urgence de protéger les professionnels de santé dans un contexte de violence croissante. “Le Dr Déborah Pierre, qui aurait pu quitter Haïti face à l’insécurité omniprésente, a choisi de rester par amour pour sa patrie et de continuer à soigner les malades. Elle faisait un choix de cœur pour sauver des vies, mais elle est désormais victime de cette insécurité systémique”, indique l’organisation.
Le Dr Pierre, une urologue de formation, faisait partie de la poignée de médecins spécialisés dans cette discipline en Haïti, un pays qui ne produit que moins de quatre urologues par an. La perte de ce talent précieux ne fait qu’aggraver une crise du système de santé déjà fragile, où la pénurie de médecins qualifiés se fait de plus en plus sentir.
L’assassinat de cette professionnelle de santé met en lumière les dangers croissants auxquels sont confrontés les soignants dans un pays où la violence fait désormais partie du quotidien. MIDHA appelle les autorités à prendre des mesures plus strictes pour garantir la sécurité des médecins et autres travailleurs de la santé, indispensables à la survie du système médical haïtien.
Ce meurtre tragique rappelle également les sacrifices auxquels sont confrontés les professionnels de santé en Haïti, souvent contraints de risquer leur vie pour continuer à exercer dans un environnement hostile et dangereux.
Rédaction Zantray News
