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Le parti politique “Organisation pour le Changement d’Haïti” (OCHANH), dûment reconnu par les instances concernées, sort de son silence et appelle solennellement à la mobilisation générale contre l’échec retentissant du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et la dérive grave du gouvernement haïtien.
Face à un climat sécuritaire chaotique, à une misère endémique et à la prolifération des gangs, l’OCHANH estime que la transition est en train de tourner à la farce sinistre, orchestrée par des acteurs insouciants, coupés des réalités du peuple et incapables de remplir la moindre de leurs obligations constitutionnelles et politiques.
Les constats sont accablants : massacres en série, exode forcé, famine, chômage, criminalité endémique, viols, kidnappings. De Carrefour-Feuilles à Mirebalais, de Pont Sondé à Savien, le peuple haïtien est pris en otage, abandonné à son sort tandis que ceux censés piloter la transition se complaisent dans la paralysie bureaucratique et les promesses creuses.
« Le CPT est devenu un obstacle à la survie même de la nation. Il est stérile, insensible, complice par passivité. Il a failli. Et un organe qui faillit doit céder la place ! », fulmine l’OCHANH dans une déclaration sans détour.
Le parti rappelle que l’accord politique du 3 avril 2024 fixait clairement le cap : organiser des élections et remettre le pouvoir à des élus légitimes d’ici le 7 février 2026. Mais rien n’a été fait. Pire encore, la situation s’aggrave de jour en jour sous les yeux d’une communauté internationale impuissante et d’un CPT sans colonne vertébrale.
L’OCHANH exige :
• Le rétablissement immédiat de la sécurité publique ;
• Le démantèlement effectif des groupes armés ;
• La restructuration de l’appareil d’État ;
• La mise en branle urgente du processus électoral.
À défaut, le peuple n’attendra pas 2026 pour reprendre le pouvoir entre ses mains. Trop de sang a coulé, trop de familles ont été brisées, trop d’enfants dorment dans la rue ou fuient les balles. L’heure est à l’action, pas à la rhétorique.
Le parti OCHANH appelle toutes les forces vives de la nation à se lever : syndicats, organisations de base, institutions religieuses, secteur privé, jeunes, diaspora – l’histoire appelle à la responsabilité collective.
« Que vive la lutte du peuple haïtien ! Le changement n’attendra pas la permission des incompétents. Le pays ne reculera plus. », conclut la déclaration, signée par Dr. Ruth-Kerbine FRANÇOIS, responsable nationale du parti.
Rédaction : Zantray News
