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Il est flagrant, même pour les plus simples d’esprit, que les stratégies utilisées par l’équipe au pouvoir pour combattre les gangs en Haïti ne correspondent pas et relèvent d’une scène de théâtre des plus tragiques, inquiétantes et décevantes.
On ne peut pas utiliser des chars blindés pour combattre des bandits éparpillés dans des bidonvilles. C’est totalement absurde et illogique. Comment peut-on utiliser des chars blindés dans des espaces aussi étroits et non dégagés ?
Les chars n’arrivent même pas à circuler convenablement. Le champ de tir n’est pas dégagé, et les cibles ne sont ni visibles ni à portée de tir. Alors, que veulent nous faire comprendre les responsables, sinon qu’il s’agit d’amateurisme pur ?
Ces types d’opérations exigent l’intervention de commandos d’élite et spécialisés. Elles nécessitent des combats corps à corps.
Si les dirigeants au pouvoir voulaient combattre les gangs, ils l’auraient fait. Il y a des experts disponibles pour contrecarrer ce type de phénomène.
D’autre part, la lutte contre le banditisme n’est pas seulement une question manu militari. Elle revêt un caractère beaucoup plus global et stratégique. D’où la question : où sont la présence, le plan et les implications de la Commission Nationale de Désarmement, de Démantèlement et de Réinsertion (CNDDR), alors que cet outil avait déjà fait ses preuves en 2006 ?
Ceci explique clairement que les gangs et l’équipe au pouvoir font partie de la même équipe. Ils jouent chacun leur rôle dans le complot contre Haïti. Leur but, c’est de maintenir le pouvoir et les privilèges, sans se soucier réellement de la misère et des calamités du peuple haïtien.
Le pays souffre amèrement d’une absence d’élite. Trop de mercenaires et de corrompus au pouvoir. L’espace du pouvoir devient une caverne de voleurs sans frontières, sans scrupules et sans aucun intérêt national.
Ainsi donc, face à un tel danger, la seule et unique alternative à saisir est la voie de gauche, celle du soulèvement populaire, celle de l’intervention du peuple souverain, jusqu’à l’arrivée au pouvoir d’une nouvelle équipe et d’une nouvelle génération, avec un plan stratégique de sortie de crise bien élaboré.
Ceci dit, au nom de nos Ancêtres, au nom du Peuple haïtien et au nom de tous les membres et citoyens engagés de la Plateforme Politique PAPA, et sous toutes réserves, nous estimons que ce sera justice !
J’ai dit !
Stevens Grégor Gabriel, dit l’Archange
Membre fondateur et dirigeant de PAPA – Platfòm Ayisyen Pou Ayiti
