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Le Réseau haïtien des journalistes anti-corruption (RHAJAC) monte au créneau pour dénoncer avec la plus grande fermeté la manœuvre illégitime et inconstitutionnelle entreprise par le Conseil présidentiel de transition (CPT) et le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, visant à modifier la Constitution de 1987 par voie de référendum.
Nous rappelons à toutes fins utiles que l’article 284-3 de la Constitution amendée interdit formellement toute tentative de modification par consultation populaire. Cette initiative n’est pas seulement une violation frontale du texte fondamental de la République — elle constitue, selon le RHAJAC, un acte de haute trahison.
Plus grave encore, les acteurs de cette tentative — membres du CPT et figures clés du gouvernement — ne disposent d’aucune légitimité populaire et sont, pour la plupart, entachés d’accusations de corruption, de complicité d’assassinats et d’autres crimes d’État.
Dans cette optique, le Secrétaire général du RHAJAC, Djovany Michel, appelle le peuple haïtien, la presse nationale, les syndicats, les organisations de défense des droits humains et la communauté internationale à se mobiliser et à prendre position face à ce projet cynique qui vise à capturer l’État au profit d’intérêts obscurs.
« Le silence du CPT et du gouvernement face à la terreur des groupes armés ressemble à une stratégie délibérée de prise en otage de la population, pour forcer un changement de Constitution en dehors de tout cadre légal et démocratique », déclare Djovany Michel, Secrétaire général du RHAJAC.
Cette tentative ne vise ni la paix, ni le progrès. Elle vise à livrer le pays à un cartel politique sans foi ni loi. Le RHAJAC rejette catégoriquement cette dérive autoritaire et appelle à des sanctions exemplaires. Les crimes contre la Nation ne sauraient rester impunis.
Non à la trahison. Non à la manipulation constitutionnelle. Oui à la vigilance populaire.
Contact Presse :
📞 +509 4159 1359
[email protected]
Djovany Michel
Secrétaire général du RHAJAC
