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Le mardi 4 février 2025 marque un tournant dans la politique migratoire des États-Unis, avec l’expulsion de 25 migrants haïtiens, un groupe qui représente pratiquement les premiers expulsés sous l’administration Trump. Parmi ces rapatriés, 13 ont déjà été condamnés aux États-Unis, bien que la majorité d’entre eux étaient incarcérés en attente d’expulsion.
Les raisons de leur détention varient. Certains d’entre eux avaient vu leur demande d’asile rejetée et étaient détenus depuis plusieurs mois, tandis que d’autres étaient expulsés pour diverses infractions. Cette décision s’inscrit dans un contexte où la politique migratoire américaine continue de se durcir, affectant directement les migrants en situation irrégulière.
Cependant, ce rapatriement n’a pas été sans polémique. Beaucoup de ces migrants haïtiens sont arrivés en Haïti dans une grande colère, ne retrouvant pas leurs passeports à leur arrivée. Selon les autorités haïtiennes, seuls 7 passeports ont été reçus lors de ce rapatriement. Kerlande Desauguste, responsable régional de l’Office national des migrations (ONM), a indiqué qu’elle prendrait des mesures pour tenter de retrouver les documents manquants, soulignant l’importance de la régularisation des passeports pour les rapatriés.
Ce rapatriement soulève ainsi des questions sur la gestion des expulsions et la prise en charge des migrants, alors que le pays fait face à des défis économiques et sociaux croissants. La situation des haïtiens expulsés pourrait encore compliquer davantage les relations entre les États-Unis et Haïti, alors que ce dernier cherche à gérer l’impact humain et logistique de ces retours forcés.
Rédaction Zantray News