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La situation dans le Grand Sud d’Haïti est devenue catastrophique. Alors que la capitale, Port-au-Prince, est assiégée par des gangs armés qui contrôlent la route nationale #2, plusieurs villes clés du pays, telles que Miragoâne, les Cayes, Jérémie et Jacmel, subissent de plein fouet les conséquences de cette insécurité croissante. La circulation est désormais dangereuse, rendant l’approvisionnement en produits essentiels de plus en plus difficile.
La hausse vertigineuse des prix des produits de première nécessité, notamment les aliments et les médicaments, plonge encore davantage la population dans la précarité. Le manque de carburant, conséquence directe du contrôle des routes par les groupes armés, aggrave la situation, avec des pénuries fréquentes et des coûts supplémentaires pour se déplacer ou transporter les biens.
Face à ces difficultés, le pouvoir d’achat des habitants a considérablement diminué, rendant la vie quotidienne encore plus insupportable. Cependant, au lieu de se concentrer sur la gestion de la crise, les autorités se livrent à une lutte pour le pouvoir, exacerbant ainsi l’instabilité politique du pays. Cette absence de leadership efficace, dans un contexte déjà chaotique, alimente les craintes d’une détérioration supplémentaire de la situation, avec un risque élevé de chaos généralisé.
Sous le regard impuissant des dirigeants, Haïti semble s’enfoncer dans un abîme d’incertitude, alors que les habitants du Grand Sud, comme d’autres régions du pays, se battent pour survivre dans un environnement de plus en plus hostile. Le pays se trouve à un tournant décisif, où l’urgence d’un changement de cap devient plus évidente que jamais.
Rédaction Zantray News