Lascahobas : le BSAP, entre terreur et criminalité organisée, appelle à une intervention immédiate

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Lascahobas, jadis la plus belle et paisible commune du Plateau Central, est aujourd’hui le théâtre d’une crise sécuritaire sans précédent. Orchestrée par des agents de la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP), cette situation alarmante mêle violence, commerce illégal d’armes et intimidations. Les récents affrontements entre le BSAP et les forces de police, ayant fait plusieurs blessés par balles, dont le journaliste Jordentz Pierre Louis (Yenn) de Radio Télé ICI, doivent inciter les autorités à agir de toute urgence pour mettre un terme à cette dérive criminelle.

Des scènes de barbarie à Lascahobas

Les agents du BSAP, supposés être des gardiens de la loi, se comportent en prédateurs à Lascahobas, incarnant tout ce que le pays combat depuis des décennies. Une vidéo glaçante, largement partagée sur les réseaux sociaux, montre un policier de l’unité Polifront baignant dans son sang, menotté, battu et humilié par des agents du BSAP. Cette scène insoutenable illustre l’état de terreur qu’imposent ces individus.

Ces violences ont éclaté après que des agents du BSAP, s’arrogeant le contrôle de la circulation routière, ont agressé ce policier. Leur mission officielle de sécurisation des aires protégées est ainsi dévoyée dans une démonstration d’arrogance extrême. Excédée par ces abus répétés, la population locale a riposté en vandalisant les locaux du BSAP et en incendiant deux de leurs véhicules. Ces événements traduisent un climat explosif nécessitant une réponse immédiate et ferme.

Le BSAP : une organisation criminelle déguisée

À Lascahobas, le BSAP a perdu toute légitimité. Selon plusieurs témoignages, cette brigade agit comme un groupe paramilitaire, recrutant des individus au passé trouble, souvent associés à des gangs notoires tels que les 400 Mawozo et la bande de Jeff Canaan. On s’interroge sur l’origine des armes de pointe et de gros calibres dont disposent ces agents. Des rumeurs insistantes font état de liens étroits entre le BSAP de Lascahobas et ces réseaux criminels, augmentant leur capacité à semer la terreur.

Le recrutement au BSAP ne repose pas sur des qualifications ou des compétences. Il semblerait plutôt dépendre de la possession d’armes illégales, du paiement de fortes sommes d’argent et de comportements violents. Ce corps gangrené par des pratiques criminelles représente une menace imminente, non seulement pour Lascahobas, mais aussi pour toutes les communes où il s’implante.

On peut déjà prévoir que si, effectivement, la population parvient à chasser ce groupe criminel, l’insécurité à Lascahobas deviendra un problème national. Ces hors-la-loi pourraient commencer à commettre des désordres au grand jour pour prouver qu’avec eux, la ville était plus paisible. Lascahobas est aujourd’hui plongée dans la douleur et la tourmente à cause de ce corps dangereux, fragile et illégal.

Une complicité qui gangrène l’État

Ce qui est encore plus préoccupant, c’est le soutien apparent que le BSAP reçoit de certaines autorités locales, notamment des agents intérimaires de la mairie. Selon des résidents, le BSAP agit comme le bras armé de ces responsables dans des affaires douteuses, renforçant un climat de peur et étouffant toute contestation. La population rapporte également que, grâce à l’appui des maires accesseurs, les agents du BSAP se sont réfugiés dans une maison située à l’entrée de la ville, à Lacoline, malgré les pressions pour les expulser.

Pendant ce temps, la police locale, chargée de protéger les citoyens, semble impuissante face à cette force illégale qui opère en toute impunité. Pire encore, les agents du BSAP s’emploient à discréditer les forces de l’ordre légitimes, aggravant une crise de confiance déjà profonde entre la population et les autorités.

Un appel urgent aux autorités nationales

Il est impératif d’agir maintenant. Les événements de Lascahobas ne sont pas isolés : ils sont le reflet d’une dérive généralisée du BSAP, une unité qui s’éloigne chaque jour davantage de sa mission initiale. Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, le ministre de l’Environnement et toutes les autorités concernées doivent intervenir immédiatement pour démanteler ce réseau criminel infiltré dans les institutions publiques.

La population de Lascahobas lance un cri de détresse : « Sauvez notre commune avant qu’il ne soit trop tard. » Les forces de l’ordre légitimes doivent être protégées et soutenues pour reprendre le contrôle de la sécurité locale. Ce chaos organisé est une insulte à l’État de droit et un signal inquiétant pour toutes les communes du pays.

Un enjeu national : restaurer la sécurité et la légitimité

L’incapacité de l’État à contrôler ses propres institutions représente un échec grave qui fragilise tout le pays. Le BSAP, dans sa forme actuelle, n’est rien d’autre qu’un groupe criminel déguisé en brigade officielle. Laisser cette situation perdurer revient à légitimer des bandits au sein même de nos structures publiques.

Les autorités doivent immédiatement ouvrir une enquête approfondie sur les activités du BSAP, identifier et juger les responsables de ces actes criminels, et réformer cette soi-disant brigade en profondeur. La mobilisation nationale est urgente pour empêcher d’autres communes de tomber sous l’emprise de ces éléments déviants. Le message est clair : il faut agir maintenant pour sauver Lascahobas et rétablir la confiance dans les forces de l’ordre.

Rédaction: Zantray News

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