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Un an après la mise en place du Conseil Présidentiel de Transition (CTP), la situation en Haïti semble plus sombre que jamais. Allrich Nicolas, citoyen engagé et observateur des affaires politiques du pays, tire un bilan accablant de l’Accord Politique du 3 avril 2024, qui devait marquer un tournant décisif pour Haïti.
Selon Allrich Nicolas, l’insécurité, la misère croissante et l’incapacité des autorités à redresser le pays témoignent de l’échec de l’accord qui devait apporter un changement positif. L’insécurité est désormais omniprésente, infiltrant tous les aspects de la vie quotidienne. Les gangs armés contrôlent des zones entières du pays, terrorisant la population et défiant les forces de l’ordre. Le gouvernement de transition, malgré ses promesses de rétablir la paix, n’a pas été capable de neutraliser ces groupes criminels. Les citoyens subissent quotidiennement des kidnappings, des violences et des assassinats, sans aucune réponse efficace de l’État.
Le Conseil Présidentiel de Transition, au lieu de conduire le pays vers des élections crédibles, s’est enlisé dans des luttes internes et des décisions inefficaces. Les partis politiques, selon Allrich Nicolas, continuent de privilégier leurs intérêts partisans, ce qui a engendré une paralysie gouvernementale et une incapacité à proposer une vision claire pour sortir Haïti de la crise actuelle.
D’un point de vue économique, le pays est dans une situation encore plus précaire. La dépréciation continue de la monnaie nationale, l’envolée des prix des produits de première nécessité et la fuite des investissements plongent les Haïtiens dans une pauvreté extrême. Allrich Nicolas dénonce également l’attitude de l’élite économique, qui, loin de jouer un rôle moteur pour le redressement du pays, se montre complice en favorisant la fuite des capitaux et l’importation excessive au détriment de la production locale.
Quant à la communauté internationale, l’auteur de la déclaration constate son manque d’action décisive. Bien qu’elle condamne régulièrement la situation sécuritaire, ses interventions restent inadaptées et déconnectées des réalités locales, exacerbant la dépendance d’Haïti aux aides extérieures sans apporter de solutions durables.
Allrich Nicolas appelle à un sursaut national. Il insiste sur la nécessité d’une refondation institutionnelle et d’un engagement ferme pour éradiquer l’insécurité et sortir Haïti de la spirale de crise. Sans un changement de cap, le pays risque de s’enfoncer davantage dans le chaos. Selon lui, l’avenir de la nation dépend de la volonté collective de ses citoyens à s’unir pour un véritable changement.
« L’heure est grave. Le destin d’Haïti dépend de notre capacité à agir avec patriotisme, responsabilité et courage. Mais avons-nous réellement cette volonté ? », conclut Allrich Nicolas, appelant à une prise de conscience urgente pour sauver le pays de la crise.
Rédaction Zantray News