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La résolution récemment adoptée par le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) visant à révoquer le Premier ministre Garry Conille n’a aucune portée légale, selon l’analyse du journaliste Garry Pierre Paul Charles, publiée ce vendredi. Cette position fait suite à la publication de la résolution dans le journal officiel Le Moniteur, où elle apparaît comme un simple vœu exprimé par le CPT, sans effet contraignant sur le mandat du Premier ministre.
Le journaliste souligne que, bien que cette résolution provienne d’une institution influente, co-dépositaire de la souveraineté nationale, elle ne constitue en aucun cas une mesure contraignante. Une telle démarche ne peut remettre en question le mandat de Garry Conille, qui reste et demeure Premier ministre, indique un parlementaire cité dans l’article. En vertu des accords établis, seule l’Organe de Contrôle de l’Action Gouvernementale (OCAG), tel que stipulé dans l’accord du 3 avril, a l’autorité nécessaire pour évaluer et potentiellement remettre en cause son poste.
Cette situation met en lumière les limites du pouvoir du CPT, dont la résolution, bien que symbolique, reflète davantage une pression politique qu’une action juridiquement valable. La tentative de révocation, sans l’aval de l’OCAG, ne serait pas conforme aux procédures constitutionnelles et violerait les principes fondamentaux de gouvernance établis par les accords en vigueur.
Le Premier ministre Garry Conille, soutenu par l’OCAG et la légitimité de son mandat, continue donc d’exercer ses fonctions. La stabilité politique du pays, ainsi que la crédibilité des institutions, dépendent du respect strict des procédures légales, rappellent les analystes politiques. Toute tentative de déstabilisation sans fondement juridique risque de nuire à la confiance du public et de ralentir les efforts nécessaires pour sortir de la crise actuelle.
En conclusion, bien que le CPT ait exprimé une volonté politique par sa résolution, celle-ci n’a aucune force contraignante. Garry Conille demeure Premier ministre et doit pouvoir exercer ses fonctions en toute légitimité, dans le respect des règles constitutionnelles et des accords en vigueur. Il est désormais essentiel que tous les acteurs politiques privilégient la coopération et le respect des procédures pour le bien-être de la nation.
Rédaction Zantray News