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La République Dominicaine continue de mener des déportations massives d’Haïtiens, avec plus de 1700 rapatriements en seulement quatre jours, selon des sources locales. Ces expulsions, qui concernent des femmes enceintes, des enfants et des adultes, se font dans des conditions de plus en plus alarmantes et avec une grande brutalité, selon les témoignages recueillis.
Les déportations semblent se faire en violation flagrante des conventions et traités internationaux qui garantissent les droits des migrants. Les autorités dominicaines, en poursuivant cette politique, ignoraient les protections censées être accordées aux personnes déplacées, notamment les plus vulnérables, comme les femmes enceintes et les enfants. Ces expulsions massives ont exacerbé la situation déjà précaire des migrants haïtiens, qui sont souvent renvoyés dans un pays où l’instabilité économique et politique reste élevée.
Face à cette situation dramatique, les autorités haïtiennes se sont, pour l’instant, murées dans un silence inquiétant, alors même que l’ampleur des déportations exige une réponse urgente et appropriée de leur part. L’inaction du gouvernement haïtien face à cette crise soulève des questions sur sa capacité à défendre les droits de ses citoyens à l’étranger.
Cette escalade des expulsions met en lumière une crise humanitaire qui se poursuit, sans solution rapide en vue, et soulève des appels à une intervention internationale pour protéger les droits des migrants haïtiens.
Rédaction Zantray
