La Cour d’appel a ordonné ce lundi 10 novembre la libération de Nicolas Sarkozy sous contrôle judiciaire. Son entourage a précisé que le garde des Sceaux respecte les décisions rendues par la justice.
Le parquet général avait recommandé la sortie de détention lors de l’examen de la requête. Selon les magistrats, les garanties de représentation étaient jugées suffisantes.
Deux détenus ont été remis en liberté à la suite de cette décision, notamment Nicolas Sarkozy et l’ancien banquier Wahib Nacer. Alexandre Djouhri demeure incarcéré en raison d’un risque estimé de fuite et d’éventuelles pressions.
Le jugement de première instance avait retenu la responsabilité de l’ancien chef de l’État dans la sollicitation d’un financement illégal auprès des autorités libyennes de Mouammar Kadhafi pour la campagne présidentielle de 2007. Cette condamnation s’était accompagnée d’une peine de prison ferme.
L’incarcération avait été appliquée immédiatement, en dépit de l’appel déposé par la défense. Cette situation a constitué une première pour un ancien président français au sein de l’Union européenne.
Nicolas Sarkozy a comparu par visioconférence lors de l’audience relative à sa demande de mise en liberté mercredi dernier. Il a salué l’humanité du personnel pénitentiaire pendant sa détention.
L’ancien chef de l’État a rappelé qu’il conteste les accusations portées contre lui. Il a exprimé sa volonté de poursuivre la procédure afin de faire valoir sa version des faits.
Rédaction : Zantray News Haïti