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En Haïti, les efforts de la Police Nationale et de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS) pour lutter contre l’augmentation de la violence des gangs rencontrent des obstacles de plus en plus nombreux. Tandis que les responsables multiplient les rencontres stratégiques, les bandits, eux, semblent étendre leur emprise, semant la terreur et la destruction dans le pays. Après l’attaque meurtrière du 24 décembre dernier contre l’Hôpital Général par des membres de la Coalition Viv Ansanm, qui a coûté la vie à deux journalistes et un policier, les autorités étaient censées prendre des mesures décisives pour reprendre le contrôle des zones en crise.
Cependant, l’incendie du plus grand centre hospitalier du pays ce jeudi par les mêmes gangs témoigne de l’incapacité des autorités à résoudre ce fléau grandissant. La Police Nationale d’Haïti (PNH) semble dépassée par la situation, et les gangs semblent imposer leur loi dans une grande partie du territoire. Le Directeur Général de la PNH, Rameau Normil, peine à répondre à cette menace, malgré l’appui de la force multinationale et des moyens matériels mis à disposition.
Lors d’une réunion stratégique tenue le 13 février 2025 à la base de la MMSS à Clercine, Tabarre, M. Normil a échangé avec le Commandant en Chef de la MMSS, l’Inspecteur Général Godfrey Otunge. Ensemble, ils ont discuté des stratégies visant à renforcer l’efficacité de la lutte anti-gang à travers le pays. Cette rencontre a également permis d’évaluer les nouveaux équipements fournis par le Salvador, destinés à renforcer les capacités opérationnelles des forces de l’ordre.
En dépit de ces efforts, la situation demeure préoccupante, et les autorités peinent à démanteler les foyers de gangs. La question reste en suspens : jusqu’à quand la PNH et la MMSS parviendront-elles à inverser la tendance ? Les Haïtiens continuent de vivre sous la menace des gangs, et l’espoir d’un retour à la sécurité semble de plus en plus incertain.
Rédaction Zantray News