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La saison des ouragans naturels est officiellement terminée, mais en Haïti, un cyclone politique d’une intensité rare continue de souffler. Alimentée par des alliances douteuses et une corruption galopante, cette tempête détruit non pas des maisons, mais les derniers espoirs d’un peuple épuisé. Et au centre de ce chaos, une scène insolite : le “Krèy Présidentiel”, une banboche politique où DJ Smith Augustin, alias “Papa Krèy”, tient les platines et fait danser la nation sur un rythme bien orchestré de manipulations et de promesses vides.
Le “Krèy Présidentiel” : une symphonie de diversion
La grande fête orchestrée par DJ Smith se joue comme une partition soigneusement préparée. Avec son casque vissé sur les oreilles et ses platines bien réglées, le “Papa Krèy” mixe les morceaux parfaits pour apaiser la colère populaire. Chaque coup de basse représente une enveloppe distribuée, chaque montée en rythme un discours séduisant, et chaque drop… une cuisse de poulet ou une boisson gratuite. Sous son chapeau de corruption, DJ Smith dirige les foules, les pieds bien ancrés dans la scène politique et les mains plongées dans des ressources détournées.
Mais la musique ne s’arrête pas là. Avec des morceaux comme “Promesse électorale remix” ou “Transition pour les nuls” en boucle, il garde la foule hypnotisée. Pendant ce temps, les vrais enjeux politiques sont relégués à l’arrière-plan, étouffés par les décibels d’un système orchestré pour détourner l’attention.
Gérald Gilles : le chef d’orchestre des coulisses
Dans l’ombre, Gérald Gilles joue son rôle de “médecin en chef” des fameuses “fanm kolokent”, ces défenseuses zélées des conseillers corrompus. Il est le chef d’orchestre des opérations, réglant les moindres détails pour que la propagande sur les réseaux sociaux résonne aussi fort que les basses du DJ. À chaque post, un coup de cymbale. À chaque vidéo de soutien, une nouvelle mélodie pour couvrir les critiques.
Quand le peuple danse au bord du gouffre
Pendant que DJ Smith enflamme la piste et que Gérald Gilles règle les instruments en coulisses, le reste du pays danse sur une mélodie désespérée. Le fameux “morne grand Gilles”, symbole des défis politiques et sociaux, devient une pente glissante où chaque pas en avant semble immédiatement effacé par une nouvelle mesure de corruption.
Les institutions haïtiennes, déjà fragiles, peinent à suivre le tempo de cette cacophonie politique. Pendant ce temps, le “papa krèy” mixe avec brio un cocktail explosif de promesses, de manipulations et de festivités gratuites, où les cuisses de poulet et les boissons remplacent les réponses concrètes aux problèmes du pays.
Un DJ aux commandes, un peuple sous hypnose
DJ Smith ne se contente pas de mixer des sons : il mixe aussi les illusions. Son casque symbolique pourrait bien être un bouclier, lui permettant d’ignorer les cris d’un peuple à bout de souffle. Les platines, elles, tournent au rythme de ses intérêts personnels, tandis que ses alliés corrompus applaudissent en coulisses.
Quant au “chapeau de corrompu” qu’il porte fièrement, il n’est rien d’autre qu’un accessoire de scène : brillant à l’extérieur, mais creux à l’intérieur. Et pourtant, malgré la répétition lassante des mêmes morceaux, le public reste là, à danser, à espérer un changement qui ne vient jamais.
une musique qui tourne en boucle
Haïti est pris dans une spirale où chaque acte politique ressemble à un morceau joué en boucle. DJ Smith “Papa Krèy” mixe sans relâche, Gérald Gilles ajuste les basses, et les “fanm kolokent” assurent les choeurs pour distraire les foules. Mais comme toute mélodie répétée à l’infini, celle-ci commence à lasser.
Alors, combien de temps encore le peuple continuera-t-il de danser sur cette musique désenchantée ? Jusqu’à ce que la piste s’effondre sous leurs pieds, ou que le DJ, à court d’idées, finisse par raccrocher son casque ? Une chose est sûre : chaque note jouée sous le “Krèy Présidentiel” éloigne un peu plus le pays de l’harmonie qu’il mérite.
DJ Smith, arrête tes bêtises ! Tu nous “offres-des-nudes” dénudées.
Serveur Gilles, tu nous escroques ! Tu ne partiras pas avec les sommes volées dans ton cercueil.
Sécurité Vertilaire, tu es laid ! Tu observes les vols, tu prends ta part et fais semblant de ne rien voir.
Rédaction : Zantray News