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Le 14 octobre 2024, Kémi Séba, figure du panafricanisme et président de l’ONG “Urgences Panafricanistes”, a été interpellé à Paris pour espionnage et renseignement avec une puissance étrangère. D’origine béninoise et déchu de sa nationalité française en juillet, Séba est soupçonné de liens avec la Russie, notamment le groupe Wagner. Accusé de servir des intérêts anti-français, il est désormais détenteur d’un passeport diplomatique nigérien en tant que conseiller du président de la transition. Son avocat Juan Branco dénonce une “criminalisation politique”. L’enquête est en cours.
Une figure controversée : Kémi Séba, militant anti-occidental, s’est fait connaître pour ses critiques acerbes contre la France et l’Occident, dénonçant le néocolonialisme. Ses relations présumées avec des groupes russes comme Wagner renforcent les soupçons d’ingérence étrangère. Bien qu’il ait été relâché après 48 heures de garde à vue, l’enquête sur les accusations d’espionnage se poursuit.
Réactions et perspectives : L’arrestation de Kémi Séba a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, ses partisans dénonçant une répression des voix panafricanistes. Nathalie Yamb, militante et proche de Séba, qualifiée l’arrestation de tentative pour “faire taire un défenseur des droits des Africains”.
L’affaire prend une dimension géopolitique dans un contexte de méfiance croissante entre l’Afrique et l’Occident, où les questions de souveraineté et d’ingérence étrangère sont des enjeux majeurs. L’arrestation de Séba semble marquer un tournant dans les relations entre les mouvements panafricanistes et les anciennes puissances coloniales. Kémi Séba est clair dans ses prises de positions « Personne ne peut nous empêcher de lutter contre les puissances néocoloniales».
Rédaction : Zantray New
