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En ce 1er décembre, la Journée mondiale du sida a été célébrée en Haïti lors d’un événement majeur organisé en présence de l’ambassadeur des États-Unis, Hankins, et du ministre de la Santé publique. L’occasion de souligner les avancées réalisées dans la lutte contre le VIH en Haïti, mais aussi de révéler des tensions sous-jacentes autour de figures politiques controversées.
Un désaveu implicite pour Louis Gérald Gilles
Malgré sa présence remarquée à l’activité, le conseiller présidentiel Louis Gérald Gilles, accusé de corruption, n’a pas été mentionné par l’ambassade des États-Unis dans ses communications officielles. Ce choix, clairement intentionnel, reflète une prise de distance de l’ambassade vis-à-vis des personnalités politiques entachées par des scandales.
Pour Gilles, qui semblait chercher à rétablir son image publique en participant à cet événement de premier plan, l’absence de reconnaissance est une véritable humiliation. En évitant soigneusement de souligner son rôle ou sa présence, l’ambassade a envoyé un signal fort, rappelant que la crédibilité des participants est essentielle lorsqu’il s’agit de porter un message aussi crucial que celui de la Journée mondiale du sida.
L’intégrité politique : l’ambassade des États-Unis peut-elle collaborer avec des figures controversées comme Louis Gérald Gilles ?
Ce désaveu envers Louis Gérald Gilles s’inscrit dans une démarche plus large de l’ambassade des États-Unis, qui accorde une importance capitale à l’intégrité dans ses partenariats avec Haïti. Alors que le pays fait face à des défis multiples, notamment l’insécurité et la corruption, ces obstacles majeurs compromettent les progrès socio-économiques et sanitaires.
Les efforts de l’ambassade pour soutenir la lutte contre le VIH s’accompagnent d’une exigence de transparence et d’éthique. En ignorant délibérément la présence de Gilles lors de la Journée mondiale du sida, l’ambassade a souligné l’importance de se distancier des figures controversées pour préserver la crédibilité des initiatives internationales et nationales. Cette omission intentionnelle envoie un message fort : la collaboration avec des personnalités entachées par des scandales est incompatible avec la mission de renforcement des institutions et des progrès durables en Haïti
Des progrès dans la lutte contre le VIH, mais des défis persistants
Lors de l’événement, l’ambassadeur Hankins a mis en avant des avancées significatives dans la lutte contre le VIH en Haïti :
96 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut.
89 % reçoivent un traitement.
87 % des patients sous traitement atteignent une suppression virale.
Cependant, ces progrès sont menacés par l’insécurité généralisée, qui complique l’accès aux soins, en particulier pour les populations les plus vulnérables comme les femmes et les enfants. Le thème de cette année, “Action collective : soutenir et accélérer les progrès concernant le VIH”, appelle à renforcer les partenariats pour surmonter ces obstacles et atteindre l’objectif de contrôle de l’épidémie d’ici 2030.
Un message clair pour Haïti
En choisissant de ne pas reconnaître publiquement la présence de Louis Gérald Gilles, l’ambassade des États-Unis a envoyé un message clair : les figures corrompues et controversées n’ont pas leur place dans des initiatives destinées à renforcer la confiance et à bâtir des progrès durables. Cette omission intentionnelle reflète la position des partenaires internationaux qui exigent des institutions haïtiennes un engagement accru en faveur de la transparence et de l’intégrité.
une leçon d’éthique politique
La Journée mondiale du sida 2024 a mis en lumière l’importance de l’intégrité dans les relations entre Haïti et ses partenaires internationaux. Alors que les États-Unis réitèrent leur engagement à soutenir la lutte contre le VIH, ils rappellent également que des figures controversées comme Louis Gérald Gilles nuisent à l’image et à la crédibilité du pays.
Pour Haïti, cet épisode est une opportunité de réaffirmer son engagement envers la transparence et de renforcer la confiance avec ses alliés. L’avenir du pays passe inévitablement par des institutions solides, débarrassées des influences de personnalités compromises.
Rédaction : Zantray News
