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Alors que les gangs armés poursuivent leurs activités criminelles en toute impunité, la police nationale d’Haïti (PNH) reste étrangement silencieuse. Depuis une semaine, aucune communication n’a été émise par cette institution, laissant les citoyens dans l’angoisse et l’incertitude.
Le 29 octobre 2024, des membres du gang « Viv Ansanm » ont démoli le commissariat de Cabaret, sous le regard passif de la PNH et de la mission étrangère (MMSS). Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux montrent des individus armés détruisant le bâtiment à coups de marteau, moins de 24 heures après une intervention policière ratée dans cette zone contrôlée par les gangs. Cet acte de vandalisme souligne l’inefficacité des autorités à restaurer la sécurité.
Les tentatives de rétablissement de l’ordre n’ont fait qu’aggraver la situation, révélant l’incapacité chronique de la PNH et de la MMSS à protéger les citoyens. La présence de cette mission internationale, censée renforcer les moyens de la police haïtienne, n’a jusqu’à présent montré aucun impact significatif. Au contraire, elle semble n’être qu’une présence inefficace, incapable de dissuader les criminels.
Parallèlement, le quartier de Solino, en périphérie de Port-au-Prince, vit un véritable cauchemar depuis le 17 octobre. Le gang « Viv Ansanm » y mène des attaques violentes, transformant cette zone, autrefois paisible, en un territoire de terreur. Ce déclin dramatique se double de l’horreur dans le bas-Artibonite, où le gang de Kokorat San Ras a récemment attaqué la commune de l’Esther, causant la mort d’au moins dix personnes.
Ces événements tragiques s’inscrivent dans une série de massacres perpétrés par divers groupes armés, qui continuent de semer la terreur à travers le pays. La population haïtienne, face à un gouvernement impuissant, se sent de plus en plus abandonnée, alors que l’insécurité s’intensifie et que l’avenir semble sombre.
Rédaction: Zantray News