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L’insécurité continue de s’aggraver dans la capitale haïtienne, où les gangs criminels armés ont mené plusieurs attaques violentes ces dernières heures, exacerbant les tensions et semant la terreur parmi les habitants.
Lundi soir, les quartiers de Tabarre 25 et 27 ont été le théâtre d’une attaque sanglante. Plusieurs personnes ont été tuées, plongeant la population dans un climat de peur et d’incertitude. Ce mardi matin, une autre incursion violente a eu lieu à Delmas 30. Les habitants rapportent que plusieurs membres de la communauté ont perdu la vie lors de cette attaque surprise, mené par des individus armés, renforçant le sentiment d’abandon dans cette zone. Nombreux sont ceux qui fuient la région, déclarant que Delmas 30 est désormais un territoire perdu.
Les gangs poursuivent leur offensive sur plusieurs autres zones de la capitale, notamment à Fort-National, Nazon, Carrefour-Feuilles, Kenscoff et Gressier, semant la panique et défiant ouvertement l’autorité de l’État. Ces groupes armés ont fait preuve d’une brutalité sans précédent ces dernières semaines, avec des incursions de plus en plus fréquentes et meurtrières.
La situation a pris une tournure tragique hier, lorsque la coalition dénommée “Viv Ansanm” a attaqué une position des Forces armées d’Haïti (FAD’H) à Delmas 30, tuant deux militaires. Cet incident survient à peine moins de deux semaines après l’attaque d’une base militaire à Kenscoff, où un soldat avait perdu la vie et un autre avait été blessé. Ces événements soulignent une escalade inquiétante dans les affrontements entre les forces de l’ordre et les bandes criminelles, qui semblent intensifier leurs tentatives de contrôle sur certaines zones stratégiques.
La population, prise entre les violences des gangs et la fragilité de l’État, est de plus en plus confrontée à un dilemme : rester chez soi et risquer d’être victime d’une attaque ou fuir et abandonner tout espoir de retrouver un jour la sécurité. La communauté internationale et les autorités haïtiennes sont appelées à réagir face à cette crise qui plonge le pays dans une spirale de violence insoutenable.
Rédaction Zantray News
