Harvel veut être Premier ministre : il transforme la diplomatie en un bordel

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Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste veut diriger le gouvernement, par tous les moyens, quitte à plonger le pays dans un chaos encore plus profond. Depuis qu’il est à la tête du ministère des Affaires étrangères, il n’a cessé de manipuler, corrompre et saboter pour imposer sa candidature à la Primature.

Alors que la crise politique s’intensifie et que l’État peine à fonctionner, Harvel Jean-Baptiste utilise tous les leviers à sa disposition pour renverser la situation en sa faveur. Son ambition est claire : prendre le contrôle du gouvernement, coûte que coûte.

Un ministre en échec total, mais un stratège du chaos

Comment un ministre qui a échoué à toutes ses missions peut-il prétendre devenir Premier ministre ? Depuis qu’il dirige le MAE, la diplomatie haïtienne est à l’agonie. Plutôt que de négocier des accords pour sortir le pays de l’isolement, il a transformé le ministère en un repaire d’intrigues et de corruption.

Mais ce n’est pas l’État qu’il veut servir, c’est son propre pouvoir. Il sait que sa seule chance d’imposer sa candidature est de s’assurer un maximum d’alliés au sein du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), même si cela signifie acheter les consciences et distribuer les postes comme on distribue des faveurs.

Grâce à ses liens étroits avec Smith Augustin, il place ses pions, bloque certaines nominations stratégiques et sabote volontairement l’action gouvernementale pour rendre le pays ingouvernable et forcer son ascension à la Primature.

Un ministre qui bloque lui-même ses propres nominations pour accuser le Premier ministre

Dans ses manœuvres les plus perfides, Harvel Jean-Baptiste a trouvé un stratagème inédit : il bloque lui-même des nominations qu’il a signées, tout en accusant le Premier ministre Fils-Aimé Didier de refuser de les approuver.

Le but ? Créer un climat de tension au sein du gouvernement, attiser la colère des conseillers lésés et les inciter à se retourner contre Fils-Aimé.

Cette manipulation a déjà produit ses effets : plusieurs conseillers frustrés, croyant que le blocage vient du Premier ministre, se sont rapprochés de Harvel Jean-Baptiste. Ce dernier en profite pour leur proposer une “collaboration” afin de s’aligner avec lui et pousser à un changement de Premier ministre.

C’est de la pure trahison. Un ministre qui sabotage son propre gouvernement, non pour améliorer la situation, mais pour servir ses ambitions personnelles.

Un système de corruption à grande échelle

Pour arriver à ses fins, Harvel Jean-Baptiste n’hésite pas à faire main basse sur les ressources publiques et à s’en servir pour acheter des soutiens.

  • Il distribue des lettres de nomination à ses proches et alliés politiques, parfois sans même les rédiger officiellement, afin de s’assurer leur loyauté.
  • Il détourne chaque mois 10 millions de gourdes – somme qui aurait été destinée à financer des activités de renseignement sur le trafic transnational d’armes et de munitions. Cette somme devait permettre de renforcer les cellules de renseignement au sein des ambassades et consulats, en centralisant des dossiers stratégiques. Au lieu de cela, elle est utilisée pour alimenter un vaste réseau de détournements et de pots-de-vin.
  • Il multiplie les voyages inutiles à l’étranger, non pas pour défendre les intérêts d’Haïti, mais pour toucher des perdiems exorbitants et gonfler ses poches.

Pendant qu’Haïti s’enfonce dans l’insécurité et la misère, Harvel Jean-Baptiste gaspille des millions pour financer son ambition personnelle.

Une diplomatie en ruine, un pays sacrifié

Au lieu de défendre Haïti sur la scène internationale, il a transformé la diplomatie en une machine de clientélisme et de favoritisme. Aucun effort sérieux n’a été fait pour rétablir la crédibilité du pays à l’étranger. Aucune avancée, aucun projet concret, juste des intrigues, des calculs politiques et des détournements.

Harvel Jean-Baptiste n’a pas seulement abandonné la diplomatie, il a sacrifié l’intérêt national pour son ambition personnelle.

Un danger pour le pays

Son objectif n’a jamais été de travailler pour Haïti. Il veut le pouvoir pour le pouvoir. Et pour y arriver, il est prêt à affaiblir l’État, paralyser les institutions et corrompre tous ceux qui peuvent l’aider.

Il a déjà l’appui de 4 conseillers et discute activement avec un autre pour obtenir les 5 votes sur 7 nécessaires pour faire tomber Fils-Aimé Didier. Ce n’est pas de la politique, c’est de la manipulation pure.

Cette stratégie est dangereuse : plus l’instabilité grandit, plus il se rend indispensable. Il veut se présenter comme l’unique solution à un problème qu’il a lui-même contribué à créer.

Mais un homme qui détruit un ministère ne peut pas reconstruire un pays.

Peut-on laisser un tel homme prendre le contrôle du gouvernement ?

Alors que le pays lutte pour sa survie, pouvons-nous accepter qu’un homme aussi corrompu et incompétent prenne les rênes du gouvernement ?

Le danger est réel. Harvel Jean-Baptiste ne reculera devant rien pour arriver à ses fins. Son parcours est un enchaînement de manipulations, de détournements et de trahisons.

Haïti peut-elle se permettre un Premier ministre qui ne pense qu’à lui-même, au détriment du peuple ?

Cette lutte pour le contrôle du gouvernement fait planer le spectre d’une dégradation de plus en plus marquée, d’une instabilité politique qui caractérise le pays depuis près de dix ans. Le questionnement est légitime : Harvel Jean-Baptiste, malgré ses échecs accumulés au MAE, pourrait-il, contre toute attente, se retrouver à la tête du gouvernement ? Si son ambition, soutenue par des intrigues politiques et un réseau d’alliances douteuses, venait à se concrétiser, Haïti risquerait de continuer à payer un prix exorbitant pour la corruption, l’incompétence et des décisions mal avisées.

Rédaction : Zantray News

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