Harvel Jean-Baptiste : la diplomatie haïtienne n’a plus de visage, ni de voix

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Il fut un temps, pas si lointain, où la diplomatie haïtienne, bien que fragile, tentait de tenir son rang. Aujourd’hui, sous Harvel Jean-Baptiste, elle a tout simplement cessé d’exister. Ce ministre des Affaires étrangères, parachuté par des arrangements obscurs et sans aucune légitimité morale ou stratégique, incarne le néant. Il est le visage d’une diplomatie morte, désincarnée, sans souffle, sans courage. Et surtout : sans vision.

Silence diplomatique, absence totale de leadership

Harvel Jean-Baptiste n’est pas seulement absent sur la scène internationale — il est invisible, inaudible, inutile. Alors qu’Haïti traverse une crise existentielle, alors que des millions de compatriotes attendent que leur pays se relève avec l’appui de partenaires solides, lui se terre dans un mutisme complice, totalement déconnecté des réalités. Ni plaidoyer fort, ni représentation efficace, ni stratégie d’alliance. Rien. Vide absolu.

Un ministre sans honneur, au service du vide

Haïti aurait mérité un stratège, un homme d’État, un porteur de dignité nationale. À la place, elle hérite d’un bureaucrate sans colonne vertébrale, sans boussole et sans ambition. Il ne défend rien. Il ne porte rien. Il ne construit rien. Son passage au ministère marque non seulement un échec, mais un effondrement historique : celui de notre représentation dans le concert des nations.

Haïti n’a pas de chance avec ses hommes sans honneur

Comment un peuple peut-il se redresser quand ceux qui sont censés le représenter fuient leurs responsabilités avec autant de désinvolture ? Harvel Jean-Baptiste est le symbole de cette élite haïtienne sans honneur, sans mémoire, sans vision. Ces hommes qui occupent des fonctions comme on occupe un fauteuil, sans jamais penser à l’histoire, ni au peuple.

Une page honteuse dans l’histoire de la diplomatie haïtienne

Avec Harvel Jean-Baptiste, ce n’est pas seulement la diplomatie haïtienne qui s’éteint. C’est le prestige d’un pays qui s’efface. À ce rythme, même nos alliés les plus traditionnels finiront par ne plus décrocher nos appels. Parce qu’on ne négocie pas avec le vide. On ne respecte pas le silence. Et on ne soutient pas l’incompétence.

Tant que des hommes comme Harvel Jean-Baptiste tiendront les clefs de notre parole à l’international, Haïti restera muette, isolée et trahie.

Les relations internationales ne pardonnent pas l’improvisation. Elles se bâtissent sur la constance, la confiance, et la capacité à incarner une vision nationale claire. Lorsqu’un État ne parle plus, il disparaît lentement du radar des nations. Lorsqu’un ministre des Affaires étrangères n’a ni voix, ni cap, il condamne son peuple à l’oubli. La diplomatie est un art exigeant, où chaque mot, chaque silence, chaque geste engage la souveraineté.

Harvel Jean-Baptiste a trahi l’essence même du rôle qu’il occupe. Et à travers lui, c’est Haïti qui recule, qui se marginalise, et qui perd, chaque jour un peu plus, la possibilité de se faire entendre avec dignité.

Comme le disait l’ancien diplomate sénégalais Cheikh Anta Diop : « Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir ; un État sans stratégie est un navire sans gouvernail. » Haïti mérite mieux qu’un silence en costume. Elle mérite une voix, une direction, un destin.

Rédaction: Zantray News

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