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Le pays traverse une période de crise sécuritaire sans précédent. Dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, la violence des bandits ne cesse de croître : viols, vols, incendies criminels et meurtres se multiplient, plongeant la population dans une angoisse quotidienne. Cependant, malgré la gravité de la situation, les autorités semblent largement détachées de la réalité du terrain, préférant se concentrer sur une lutte pour le pouvoir plutôt que de prendre des mesures concrètes pour rétablir l’ordre.
Hier, le Premier ministre de facto, Alix Didier Fils-Aimé, a choisi de ne pas participer à une réunion du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) avec le directeur général de la Police Nationale d’Haiti (PNH). Ce refus met en lumière l’inaction des autorités face à une crise sécuritaire qui ne cesse de se détériorer. Au lieu de prendre des mesures fermes pour protéger la population, le gouvernement semble se contenter de communiquer des condamnations sans suites concrètes face aux actes criminels.
Les réactions officielles, principalement des déclarations et des communiqués, sont perçues comme une forme de fuite en avant. La population, livrée à elle-même, observe avec inquiétude l’inefficacité du gouvernement, du Haut Commandement de la PNH et du Conseil de la Police, qui semblent incapables de juguler l’insécurité galopante.
De plus, la situation semble s’être aggravée depuis que la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) a lancé des avis de recherche contre plusieurs individus, dont deux anciens parlementaires, créant un climat de tension et d’incertitude. Ce tournant a ajouté une nouvelle couche de violence et de méfiance, accentuant l’impression d’un pays plongé dans une crise sécuritaire où personne ne semble maîtriser la situation.
Les autorités haïtiennes, en particulier le gouvernement actuel et les responsables de la sécurité, se retrouvent de plus en plus critiqués pour leur gestion de la crise. Nombreux sont ceux qui estiment que l’inaction et l’incapacité de la part des dirigeants ne font qu’aggraver la situation déjà précaire du pays.
Rédaction Zantray News