Les données du rapport du Secrétaire général de l’ONU révèlent que 635 personnes ont subi des violences sexuelles entre mai et août 2025. La majorité des cas concerne des femmes et des filles, victimes de viols collectifs dans des zones contrôlées par des gangs armés.
Les groupes identifiés comme responsables incluent ceux de Grand Ravine, Village de Dieu et les Argentins. Le Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (Binuh) précise que 85 % des agressions recensées sont des viols commis en groupe.
Le rapport mentionne 582 incidents distincts durant cette période, auxquels s’ajoutent plus de 340 cas antérieurs révélés tardivement. Ces chiffres traduisent une intensification des violences dans un climat d’impunité généralisée.
Entre juin et août 2025, le sous-groupe de coordination sur la violence de genre a reçu 2 646 signalements. Parmi eux, plus de la moitié concernent des agressions sexuelles ou des viols.
Moins de 25 % des survivantes ont pu accéder à des soins médicaux dans les 72 heures suivant l’agression. Ce manque de prise en charge aggrave les conséquences physiques et psychologiques pour les victimes.
L’impunité persistante renforce la tolérance implicite envers les agresseurs et contribue à la perpétuation des violences.
Rédaction : Zantray News Haïti