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Il fallait oser. Ils l’ont fait.
Alors que le pays s’enfonce dans la misère, l’insécurité et l’effondrement de ses institutions, Smith Augustin, conseiller présidentiel éclaboussé par le scandale de la BNC, a trouvé mieux à faire : transformer les ambassades haïtiennes en pensions sentimentales, réparties entre son lit conjugal et son matelas de secours.
Sa femme, Nathalie Augustin, est miraculeusement envoyée à Mexico. Sa maîtresse, Annie Thamar Garçon, atterrit à Madrid. Deux nominations en or, signées et tamponnées par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste, qui a troqué la diplomatie d’État contre une diplomatie de fesses, de copains et de petites enveloppes.
Diplomatie de bas-ventre
Qu’on se le dise : en Haïti, sous le régime du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), la compétence ne compte plus. Le mérite est une blague. La loyauté envers la nation, un concept archaïque.
Aujourd’hui, pour représenter Haïti à l’étranger, il suffit d’avoir le bon oreiller. À défaut d’une carrière, il suffit d’un lit partagé avec le bon homme de pouvoir. Ce n’est plus une crise diplomatique. C’est une souillure institutionnelle.
Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste : ministre ou proxénète d’État ?
Chef d’orchestre de cette mascarade, Harvel Jean-Baptiste ne gouverne pas un ministère. Il gère un harem administratif, où chaque poste à l’étranger devient une faveur intime. Il ne nomme pas selon les compétences. Il nomme selon les draps.
L’ambassade haïtienne devient un ticket de sortie pour les favorites du régime. Pas besoin de CV : un message privé suffit. Et pendant ce temps, l’image d’Haïti s’enlise dans le ridicule.
Un État en ruines, une diplomatie en rut
Pendant que les Haïtiens meurent sous les balles, que les écoles ferment, que les hôpitaux agonisent, les dirigeants jouent à l’agence matrimoniale internationale. À ce rythme, il faudra bientôt rebaptiser le MAE : Ministère des Affaires Érotiques.
Haïti ne mérite pas ça. Ce peuple digne, qui lutte pour survivre chaque jour, ne mérite pas que sa diplomatie soit transformée en cirque sexuel international. Ce pays n’est pas une blague. Mais ceux qui le dirigent en ont fait un bordel avec drapeau et passeport diplomatique.
Jusqu’où allons-nous descendre ?
Combien de nominations absurdes, combien de détournements, combien de scandales faudra-t-il encore pour que la conscience nationale se réveille ? Que fait le CPT ? Que fait la société civile ? Où sont les voix des vrais patriotes ? Il ne s’agit plus d’incompétence. Il s’agit de trahison.
Rédaction : Zantray News
