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Les sanctions internationales, censées être un outil de pression pour réformer les comportements des élites corrompues, semblent perdre tout leur sens face à l’attitude affichée par Joseph Lambert et Youry Latortue. Ces deux figures politiques, sanctionnées pour trafic de drogue et liens avec des groupes armés, continuent de ridiculiser ces mesures en consolidant leur influence et en soutenant ouvertement des conseillers présidentiels inculpés pour corruption et détournement de fonds publics.
Une alliance au service de la corruption
En Haïti, Lambert et Latortue incarnent une alliance redoutable entre les acteurs corrompus du système. À travers un groupe informel baptisé “compromis historique”, ils défendent publiquement trois conseillers présidentiels accusés de piller les caisses de l’État. Ces conseillers, malgré un rapport accablant de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), qui documente en détail leurs abus de pouvoir, leur acceptation de pots-de-vin et leurs détournements de fonds, restent intouchables. Lambert et Latortue, loin de prendre leurs distances, les soutiennent activement et usent de leur influence pour entraver les processus judiciaires engagés contre eux.
Cette solidarité dans la corruption illustre un système où l’unité des élites pour protéger leurs intérêts personnels prend le pas sur l’intérêt national. En soutenant ces conseillers corrompus, Lambert et Latortue renforcent un réseau qui paralyse les institutions haïtiennes, détruit les mécanismes de gouvernance et alimente la crise humanitaire.
La corruption comme moteur du chaos
L’unité des corrompus, orchestrée par des figures comme Lambert et Latortue, est un phénomène qui tue lentement mais sûrement Haïti. Cette alliance dépasse le simple soutien politique : elle englobe le contrôle des groupes armés, la manipulation des institutions étatiques et le sabotage de toute tentative de réforme. Leur implication active dans le chaos politique et leur soutien aux conseillers inculpés sont la preuve que ces sanctions, bien qu’évidemment méritées, restent inefficaces face à des individus qui ont fait de la corruption une stratégie de survie.
Ce système gangrené, marqué par une solidarité entre corrupteurs, rend impossible toute lutte contre l’impunité. Les institutions judiciaires et anticorruption sont affaiblies, les rapports officiels sont ignorés, et les sanctions internationales sont ouvertement bafouées. Pour Lambert, Latortue et leurs alliés, ces mesures ne sont qu’un obstacle mineur dans leur quête de pouvoir et d’enrichissement personnel.
Que peut-on faire contre ces artisans du chaos ?
Face à cette situation, il est urgent de renforcer les sanctions internationales pour cibler non seulement les personnes physiques, mais aussi leurs réseaux financiers et leurs soutiens. Les États-Unis, le Canada et la République dominicaine doivent intensifier leurs pressions en gelant les avoirs de ces individus et en interdisant tout soutien financier aux entités qu’ils contrôlent. En parallèle, une mobilisation de la société civile haïtienne et de la diaspora est nécessaire pour dénoncer cette solidarité corruptrice et exiger des réformes structurelles.
Il faut également envisager une stratégie plus audacieuse, notamment un appui international renforcé à des initiatives locales de justice et de gouvernance transparente. Sans des actions fermes et coordonnées, Lambert, Latortue et leurs alliés continueront à alimenter le chaos en Haïti, détruisant les institutions et condamnant le peuple à une souffrance interminable. Les artisans du chaos doivent être neutralisés, non seulement par des sanctions, mais aussi par des réformes qui brisent leur emprise sur l’État.
Haïti ne peut plus se permettre de tolérer l’unité dans la corruption. Pour sauver le pays, il est impératif de démanteler ces réseaux d’influence, de restaurer la justice et de rendre aux institutions leur rôle de protection du bien commun. La survie même de la nation en dépend.
Rédaction : Zantray News